L’IA et les robots prennent une place de plus en plus importante dans le monde de la santé, et plus particulièrement dans les hôpitaux.
Par exemple, une PME anglaise pense et conçoit actuellement une coupe menstruelle qui devrait offrir la possibilité de dénicher des maladies diverses et variées – du cholestérol au diabète sans oublier l’endométriose (un souci chronique de plus en plus répandu et dont on est loin de tout connaître) – chez les femmes menstruées.
Un outil pour détecter le diabète le cholestérol et les soucis de fertilité
Une cup intelligente dénichant des maladies tout en récoltant des données sur le cycle menstruel : voilà la promesse de cette entreprise. C’est en tout cas l’objectif d’une PME basée à Londres. Pensée par la dénommée Jenny Button, la cup portant le nom de « Emm » devrait offrir la possibilité, dans le futur, de dénicher chez les femmes menstruées les premiers symptômes de diabète, de cholestérol, de problèmes gynécologiques mais également les soucis de fertilité (cela valant aussi pour ces messieurs).
Outre le fait d’indiquer l’instant où il est nécessaire de la vider, cette fameuse cup sauvegarde les informations liées à la santé en définissant des biomarqueurs dans le sang. Pour cela, cet outil menstruel se sert de renseignements envoyés dans une application mobile. Cette dernière garde en mémoire les données sur le cycle menstruel et sur le flux sanguin, tout en faisant des prévisions sur le cycle à venir.
Cette solution high-tech permettrait de dénicher des soucis de fertilité mais également les premiers symptômes d’ovaires polykystiques, d’endométriose ou de cancer de l’ovaire. Près de 10 % des femmes pouvant procréer dans le pays sont touchées par l’endométriose. Une femme sur dix est atteinte par le syndrome des ovaires polykystiques, aussi nommé Syndrome de Stein-Leventhal.
Une solution de dépistage ne permettant pas le diagnostic
Cette cup offre de multiples renseignements pertinents par rapport à la santé du sujet. Or, selon les dires d’une gynécologue obstétricienne, il y a plusieurs points faibles à relever par rapport à cette solution. En effet, elle fournit des données précieuses. Or, elle ne peut pas les interpréter. Un professionnel de santé sera toujours nécessaire pour analyser les informations, semblables à un bilan sanguin. Un seul résultat biologique n’est pas suffisant pour faire un diagnostic.
Le profil de l’individu, ses différents facteurs de risques, son âge, ses antécédents … Une multitude d’aspects doivent être utilisés pour formaliser un diagnostic précis. Ainsi, cette cup high-tech s’apparente plutôt à une solution de dépistage et non de diagnostic.
Une première version cette année
Cette fameuse cup sera commercialisée cette année au Royaume-Uni. Pour le tarif, il faudra compter aux alentours de 150 dollars. Elle sera proposée avec un applicateur et son mécanisme de stérilisation. Comptez une durée de vie de trois ans.
En revanche, si les douleurs avant les règles sont extrêmement fortes, ne patientez pas et allez voir un médecin. Vous êtes peut-être atteint du trouble dysphorique prémenstruel. Gardez bien en tête que cette solution est préventive et ne constitue en rien un traitement. Pour poser un diagnostic, il n’y a pas mieux qu’un professionnel de santé. Ainsi, pensez à vous faire suivre régulièrement par un professionnel de santé et/ou un gynécologue !