L’émission continue des gaz à effet de serre a un effet terrible sur la santé et plus particulièrement les maladies infectieuses humaines. Des experts travaillant à l’université d’Hawaï dévoilent de quelle façon les aléas du climat peuvent avoir un impact sur les maladies engendrées par la transmission d’un agent pathogène à l’être humain. Ainsi, les spécialistes nous somment de baisser les émissions de gaz à effet de serre.
Publication de données exposant l’agressivité de maladies exotiques
Récemment, le groupe Santé publique France a mis avant des renseignements sur l’expansion de maladies exotiques dans le pays. Par exemple, en 2018, c’est le virus Zika qui avait été trouvé dans la région de l’Île-de-France. Le bouleversement du climat optimise le danger de transmission de maladies pathogènes à l’être humain, surtout à cause de l’émission continue de gaz à effet de serre. Actuellement, nous n’arrivons pas à quantifier un tel danger.
Parallèlement, l’émission de gaz à effet de serre engendre un effet de hausse des risques liés au climat de la Terre, cela comprenant le bouleversement climatique, la succession des vagues de chaleur, les feux de forêt, les pluies extrêmes ou l’augmentation du niveau des mers et des océans. En outre, il y a une large richesse de maladies pathogènes (bactéries, virus, animaux, plantes, champignons, etc.). Idem pour les genres de transmission (à vecteur, par voie aérienne, par contact direct, etc.)
Les experts du rapport apparu dans la célèbre revue scientifique nommée Nature Climate Change ont procédé à une recherche systémique poussée et pertinente dans pas moins de 70 000 articles scientifiques. Le but de la manœuvre était de dénicher des exemples d’effets de dix évènements climatiques – vulnérables aux émissions de gaz à effet de serre – sur les maladies infectieuses humaines. Conclusion : près de 58 % (ce qui correspond à 218 sur 375) de ces maladies auxquelles le monde doit faire face ont été à un instant donné impactées par au minimum un aléa climatique. Nous pouvons citer les exemples de Zika, la dengue, la pneumonie ou le paludisme.
Plus de mille voies de transmission uniques
En tout, il y a 1006 voies de transmission spécifiques avec lesquelles les évènements liés au climat ont engendré des soucis de santé pathogènes. Ainsi, les scientifiques affirment qu’il y a trop de maladies et de voies de transmission pour que l’être humain puisse s’adapter au réchauffement du climat actuel. Voici une autre raison de diminuer le plus rapidement et le plus efficacement possible les émissions de gaz à effet de serre au niveau international.
Les experts ont proposé une page internet interactive qui dévoile les liens entre les phénomènes climatiques et les maladies. Cette page web offre la possibilité aux internautes de se pencher sur les risques, les voies et les types de maladies liées, et d’en comprendre les attenants. Une chose est sûre : ce phénomène d’aggravation de maladies pathogènes particulières est appelé à s’accentuer dans les années et les décennies à venir.
Déplacements des agents pathogènes et des humains par le réchauffement climatique
Les scientifiques ont une explication par rapport à ces conclusions : les bouleversements du climat engendrent un effet de rapprochement des agents pathogènes des êtres humains. Effectivement, les changements liés au climat optimisent la surface de répartition des vecteurs et agents pathogènes, amenant également des conditions optimales de reproduction et de cycles de vie. Un des meilleurs exemples du bouleversement climatique est le changement engendré sur les pluies, ce qui a un impact certain sur la présence des moustiques, des tiques, des puces, des oiseaux et de plusieurs mammifères ayant un rôle majeur dans l’expansion des virus.
En outre, les évènements climatiques tels que les tempêtes, la hausse du niveau des eaux et les inondations ont engendré des déplacements humains et plus d’êtres humains touchés par des maladies telles que la gastro-entérite, la salmonellose, des problèmes respiratoires ou encore liés à la peau. Ces populations évoluent souvent dans le stress et avec des conditions de vie inadéquates afin de lutter contre ces infections. Un des meilleurs exemples récents est la situation au Pakistan, qui a connu de terribles inondations ayant engendré la mort de plus de mille personnes. Qualifié de mousson cataclysmique, cet évènement a affecté près de 33 millions d’individus. Sur ce genre de phénomène climatique, on peut logiquement s’inquiéter par rapport au sujet des maladies infectieuses.
Signalons que près de 16 % des maladies (ce qui correspond à 63 sur 286) ont connu une baise grâce aux évènements climatiques. Or, la majorité de ces dernières ont connu une aggravation par un autre risque … ou par un risque semblable.