Aide chirurgicale des machines, prothèses connectées … L’IA prend de plus en plus de place dans l’univers de la santé. Grâce à l’étude de la génomique (discipline de la biologie moderne, en concevant un jumeau numérique, des solutions et des traitements uniques (entièrement personnalisés) peuvent être donnés.
De telles progressions existent essentiellement via la conception d’algorithmes de deep-learning (apprentissage profond). Le point fort majeur de ces derniers réside dans l’apprentissage des erreurs. Découvrez les innovations qui bouleversent déjà le milieu des assistants virtuels.
Pour mieux dénicher la maladie et mieux la supporter dans la vie quotidienne
Avec cinq mille symptômes et 1300 troubles/maladies listés, le « symptom checker » proposé aux personnes assurées chez le groupe MMA offre la possibilité d’étudier et définir leur état de santé. Lorsqu’il y a intégration de la totalité des symptômes ainsi que du profil, l’application dévoile une série d’interrogations. Ensuite, elle affiche les problèmes de santé éventuels, avec une classification par ordre de probabilité.
Dans environ 89% des situations, la cause la plus plausible définie par cette solution d’IA matchait avec le vrai diagnostic. Cela offre la possibilité aux individus assurés d’obtenir une réponse instantanée à une peur. Par exemple, on est samedi soir et j’ai une forte douleur à la tête, dois-je m’inquiéter ? Au Royaume-Uni, on se sert de cette intelligence artificielle pour faire le tri aux urgences dans le but de soulager les équipes.
Autre solution d’IA pertinente : le chatbot Vik. Du cancer du sein à l’asthme, sans oublier la dépression ou la sclérose en plaque, cette option offre des réponses aux interrogations des personnes malades. L’algorithme a été pensé et conçu via des renseignements donnés par les associations de patients et confirmés par des spécialistes. À la suite d’un cancer du sein, est-il possible de faire un tatouage ? Quels aliments choisir lorsqu’on est atteint par l’eczéma ? Quelles sont les solutions face à la dépression ?
Grâce à l’intelligence artificielle, il est possible de profiter d’une réponse qualitative, personnelle et disponible en continu, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Le professionnel de santé se concentre sur le seul savoir médical. À l’instant adéquat, lorsque le patient en ressent l’envie, l’IA rentre en jeu. Si une femme connaît un cancer du sein à un phase encore précoce, en dénichant des renseignements sur le web, elle peut découvrir des récits de personnes malades avec de terribles pronostics. Ainsi, il peut y avoir un terrible effet sur son mental.
L’IA permet également d’être aidée à la suite d’une opération en ambulatoire. Ainsi, à la suite d’une opération, la machine conçue par ASISPO échange avec la personne opérée. Son rôle est de la soutenir en lui exposant des recommandations adéquates et adaptées.
Outil d’aide au diagnostic pour définir les dangers
L’intelligence artificielle permet d’optimiser le diagnostic d’une multitude de soucis. Dans le domaine de la radiographie, par rapport au squelette, les algorithmes donnent la possibilité de parfaitement dénicher les fractures osseuses et les anomalies.
Pour le cancer du sein, de multiples algorithmes d’IA permettent de définir les dangers selon la densité des seins. Ils peuvent dénicher, de façon automatique, des micro-calcifications pouvant être liées à un léger foyer cancéreux.
Pour ce qui est des scanners thoraciques (concernant le cancer du poumon), les algorithmes parviennent à trouver de minces nodules pulmonaires et définissent leur vitesse de croissance, des données essentielles pour définir le danger de cancer du poumon. Cela permet aussi à ce qu’il n’y ait pas de faux positifs.
La rétinopathie diabétique, ce lourd souci de diabète ciblant les yeux, peut engendrer dans les pires cas une cécité. L’IA a offert ici la possibilité de concevoir un logiciel de lecture automatique des fonds d’œil pour parfaitement dénicher les lésions.
Pour dénicher une hypertension, près de 18 prises différentes de tension sont nécessaires avec la méthode classique : trois mesures matin et soir durant durant trois journées. Il est difficile de subir ce genre de traitement. Via l’IA, on obtient 40 % des personnes pour qui la moitié des mesures (9) s’avèrent être suffisantes dans le but d’avoir un diagnostic sûr à 99 %.
Dans le domaine dermatologique, avec les applications de deep-learning, il est possible de photographier un grain de beauté pour évaluer instantanément le danger de mélanome.
Trouver une interaction médicamenteuse et dénicher la meilleure thérapie
Et si l’IA pouvait interpréter ce qui se situe entre les lignes ? Via la solution de traitement automatique du langage naturel, l’intelligence artificielle peut permettre de dénicher des interactions médicamenteuses s’il y a des pathologies multiples. L’IA peut trouver et interpréter un renseignement essentiel, cerner des tournures de phrase spécifiques et localiser une absence de négation.
Autre IA : grâce au projet Consore, dix centres du réseau Unicancer ont effectué une compilation de leurs bases de données par rapport à un programme de projets de recherche. La finalité est de puiser l’inspiration des prises en charge ayant été les plus performantes et les mieux supportées. Ainsi, les patients peuvent connaître le meilleur traitement possible via cette intelligence artificielle qui fait le choix de profils avec des historiques semblables (âge, genre d’organe atteint …).
Aujourd’hui, les déserts médicaux sont légion. L’accessibilité au soin est inégal. L’IA peut permettre de résoudre ce problème. Ainsi, des stratégies labellisées par des spécialistes renommés pourront être proposées à des milliards d’individus, dans la totalité des langues et à un tarif accessible. Avec l’intelligence artificielle, il est possible de s’occuper des patients plus rapidement et n’importe où sur le globe.
Et pour l’éthique ? Des questions se posent. Jusqu’où peut-on aller dans cette détection précoce ? Quelles personnes vont profiter de cette imagerie prédictive ? Si j’effectue un examen bénin et que l’on me trouve un danger de cancer des poumons, que dois-je faire avec ce simple renseignement ? Dois-je le dire à mon entourage, mon assurance ou encore ma mutuelle ? En plus, le danger augmente les semaines et mois s’écoulant. Prenons aussi en compte qu’il y aura certainement des traitements encore plus efficaces dans quelques années. Une chose est sûre : le robot n’est pas prêt de supplanter l’homme, la fonction humaine (infirmiers, médecins, chirurgiens, radiologues etc.) demeure encore primordiale pour fournir les bonnes explications, échanger avec la personne et surtout savoir faire la part des choses. À l’heure actuelle, un simple robot en est incapable. Désormais, il faut que la société réponde à ces différentes interrogations sur l’IA et l’aspect moral de son utilisation dans le domaine de la santé.