Également nommé “fièvre de la tomate”, ce virus a été déniché en Inde, où des dizaines de cas ont été comptés. Cette maladie peut se détecter avec la survenue de cloques présentant les spécificités suivantes : elles sont rouges, rondes et douloureuses. Elles surviennent sur la totalité du corps.
Spécificités de la maladie
Cet éventuel variant du syndrome pieds-mains-bouche (éruptions de boutons) concernerait essentiellement les enfants âgés de moins de cinq ans. Les symptômes ont une forte ressemblance avec ceux de la variole du singe. Un virus, nommé “grippe de la tomate”, a été déniché en Inde, où plus de 80 malades ont été détectés depuis le 6 mai.
D’où vient le nom de cette maladie virale ? Cette maladie virale tire son nom des cloques rouges et rondes, horriblement irritantes, qui apparaissent sur les mains, les pieds et la bouche des individus infectés. Ces éruptions cutanées sont malheureusement très douloureuses pour le patient. D’ailleurs, elles ressemblent à s’y méprendre avec le Monkeypox, dont des dizaines de cas ont été dénichés dans le pays par Santé publique France. Le phénomène devrait s’amplifier au fil des semaines en France et dans le monde.
Endémique dans l’État très peuplé du Kerala réputé pour ses palmiers et son réseau de canaux (et présent sur la côte tropicale de Malabar, à environ 600 kilomètres du littoral de la mer d’Arabie), la “fièvre de la tomate” n’a aucune cause définie. À l’heure actuelle, cette grippe ne donne pas la mort. Or, elle est extrêmement contagieuse et peut se donner facilement. On en sait actuellement peu sur les spécificités de propagation. Toute personne touchée par la maladie doit connaître un isolement. Les ustensiles, vêtements et objets dont se sert un malade doivent subir une désinfection.
Cette maladie est encore peu connue. Preuve en est : des virologues de renom ne la connaissent même pas ! En tout cas, le professeur Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de la ville suisse de Genève, affirme qu’il s’agit d’une maladie endémique de l’État indien du Kerala, qui ne s’est normalement pas exporté du sous-continent indien.
Aucun traitement connu pour la grippe de la tomate
À part les éruptions cutanées rouges, qui sont au premier abord assez impressionnante au niveau visuel, les patients dévoilent une multitude de symptômes divers et variés : mal de tête, diarrhée, fièvre, toux, éternuements, écoulement nasal, soucis articulaires, crampes d’estomac ou encore vomissements. Dans des situations spécifiques, les jambes et les mains peuvent également connaître un changement de couleur.
Il n’a, à l’heure actuelle, aucun traitement réputé pour cette grippe, qui cible majoritairement les enfants de moins de cinq ans. Les syndromes s’en vont en un peu plus d’une semaine (environ huit à dix jours). Or, pour que ces derniers disparaissent, des soins de support sont nécessaires. Les personnes touchées par la “fièvre de la tomate” doivent consommer énormément de liquides et se reposer au lit, comme cela est recommandé pour les autres fièvres virales, dans le but de conserver le corps hydraté et bien reposé. Au même titre que la varicelle, les individus malades, essentiellement les enfants, ne doivent pas se gratter les cloques engendrées par la grippe. Dans le cas contraire, ils pourront en conserver des cicatrices.
Les spécialistes ne sont pas inquiets
Critiques par rapport à la dénomination “grippe de la tomate” de ce virus, les spécialistes de virus en Inde ne pensent pas que cette maladie deviendra majeure. Le Dr. K Krishnan, ancien directeur du Département de la santé publique du Tamil Nadu, qui n’est autre que l’État situé à côté du Kerala, affirme que cette grippe serait un variant du syndrome pieds-mains-bouche (maladie se transmettant par contact direct entre enfants infectés).
Pour l’Institut Pasteur, cette infection virale, qui touche principalement les jeunes enfants de moins de cinq ans, se définit par les éléments suivants : fièvre, éruptions de boutons au niveau de la bouche, mains, pieds et fesses. À l’heure actuelle, il n’y a malheureusement pas de traitement pour soigner cette maladie.