L’OMS a donné ses solutions afin de contrer l’épidémie de variole du singe, dont l’ampleur est tout simplement du jamais-vu sur le continent européen. Le 7 juin 2022, 66 cas étaient recensés en France. Dans le monde, c’est plus de 1000 cas qui ont été dénichés à cette même date.
L’Europe au centre du jeu
À part les lieux endémiques du continent africain (Afrique occidentale et centrale), la zone la plus touchée est l’Europe. L’OMS avait déjà tiré la sonnette d’alarme dans un écrit transmis à la presse fin mai.
Dans ce même document, l’Organisation Mondiale de la Santé dévoile que le danger d’une hausse de la transmission durant la saison estivale est conséquent. Néanmoins, on est encore loin d’une pandémie, et la variole du singe n’est pas le Coronavirus. Ainsi, il n’y a pas à s’inquiéter de la mise en place de mesures restrictives comme la population en a connu durant 2020 et l’année dernière. À l’heure actuelle, il faut aussi dire qu’on en sait peu sur l’évolution de cette maladie.
La feuille de route de l’OMS face à cette maladie
Afin de limiter la prolifération de ce virus le plus tôt possible et le mieux possible, l’Organisation Mondiale de la Santé propose sept pistes d’action. Les voici :
Amener les groupes et les dirigeants communautaires ainsi que les organisations de la société civile à optimiser sensibilisation et à partager les données sur la façon dont il est possible de restreindre les dangers d’exposition, essentiellement en diminuant le nombre de leurs partenaires sexuels.
Permettre aux personnes – dont les jeunes, peu importe leur orientation sexuelle – de connaître les spécificités du virus afin qu’ils sachent ce qu’il faut faire s’ils pensent avoir connu une exposition à la variole du singe et/ou s’ils sont touchés par des symptômes spécifiques.
Aider les organisateurs et les communautés prenant part aux futurs rassemblements majeurs festivals (festivals, fêtes, concerts etc.) sur le continent européen afin d’utiliser ces différents événements pour partager des renseignements pertinents avec les participants.
Offrir aux établissements de santé et aux équipes de santé publique des « connaissances » et les « possibilités de diagnostic » nécessaires dans le but de dénicher, étudier et valider vite les cas.
Vérifier que les personnes touchées par la variole du singe bénéficient d’une information adéquate : l’obligation de connaître un isolement durant la période infectieuse de leur maladie, de ne pas avoir de contact sexuel et tout autre contact étroit avec d’autres individus, et qu’ils soient accompagnés et aidés durant leur isolement.
Effectuer la recherche (et trouver vite) la totalité des contacts des cas et scruter l’absence de toute maladie durant trois semaines complètes. Si la mise en quarantaine des personnes contacts n’est pas forcément obligatoire d’après l’Organisation Mondiale de la Santé, deux aspects sont essentiels : les contrôles de température biquotidiens et l’autosurveillance.
Et enfin, l’OMS recommande aux pays de se servir des contre-mesures médicales actuelles de façon pertinente, juste et équitable, en prenant en compte différents éléments comme le niveau de danger, la disponibilité et la pertinence de l’intervention. L’Organisation Mondiale de la Santé ne souhaite pas que des ressources limitées engendre un épisode bis, semblable à celui des premiers mois du Coronavirus.
Stopper la propagation et éviter les stigmatisations
Ce virus est peu connu en Occident. Ainsi, il y a énormément de fake news et de rumeurs circulant sur le web par rapport à cette maladie, ce qui rappelle les débuts du Covid-19 en 2019/2020. Une des désinformations les plus courantes est que le virus serait une maladie d’homosexuels. Or, cela est faux et contribue à stigmatiser un groupe de personnes. Autre fake news : la variole du singe serait un effet secondaire du vaccin Astrazeneca. Une nouvelle fois, c’est faux !
Par rapport à la santé publique, le but des actions effectuées par les régions, les pays et les communautés (et recommandées par l’OMS) est évidemment d’arrêter la propagation. Pour cela, diagnostics, vaccins, antiviraux et autres éléments sont fournis dans les pays touchés.