Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont peu connues auprès du grand public. Or, elles sont continuellement en hausse. Chlamydia, gonocoque, vous n’en avez jamais entendu parler ? Ne vous inquiétez pas car cela est le cas de la majorité de la population. En tout cas, les IST sont toujours présentes en nombre.
L’identification des IST grâce au dépistage
L’acronyme est passé de MST à IST. En tout cas, les infections sexuellement transmissibles sont des maladies peu connues du grand public. Or, elles sont toujours actives. Même si les derniers chiffres apparus avec Santé Publique France, à la fin de l’année dernière, dévoilent une diminution, c’est à cause du Coronavirus. Au niveau mathématique, cela a restreint les dépistages. Avant l’arrivée du Covid-19, les chiffres étaient en augmentation.
Il faut veiller à être toujours prudent avec les données même si les diagnostics d’infections sont beaucoup plus nombreux qu’avant. La raison ? Le dépistage est de meilleure qualité. Par contre, ce qui reste haut et change peu, c’est l’absence de renseignements sur les IST. Avant la pandémie de Coronavirus, les chiffres des IST étaient en augmentation.
Une santé sexuelle de qualité, c’est essentiellement du plaisir ! Parler de cela, c’est aborder la sexualité et ses différentes pratiques car les IST peuvent se transmettre durant un rapport sexuel non protégé que ce dernier soit de type vaginal, oral, anal. Or, ce genre de sujets est parfois difficile à aborder.
C’est difficile car au-delà du simple fait d’aborder le sujet, il faut aussi savoir de quelle façon le faire sans changer cet aspect en forte anxiété. À la suite des années Sida, la santé sexuelle a quelquefois été abordée sous l’unique prisme des risques. Cependant, il faut conserver à l’esprit qu’une sexualité en bonne santé, c’est essentiellement des avantages et beaucoup de plaisir !
60 % des Français n’ont jamais effectué de dépistages IST
En outre, dans les endroits de prévention et d’information comme le milieu scolaire, la sensibilisation est plus que moyenne. Si les jeunes, les plus concernés par les infections, savent à peu près ce que comprennent l’hépatite B ou le papillomavirus, il y a malheureusement peu de cours où ces derniers ont entendu parler des maladies telles que la chlamydia, le gonocoque ou la syphilis.
Anecdote : pour cette dernière, des leçons d’histoire ont indiqué qu’un Maupassant, un Mozart ou un Lénine en furent touchés … Il faut savoir que la syphilis est associée au passé. Or, depuis les années 80, elle est une nouvelle fois diagnostiquée.
Le dépistage est essentiel !
L’effet asymptomatique de différents germes pathogènes engendre des infections. L’unique manière de procéder à leur identification est le dépistage. Comment penser au dépistage si la sensibilisation n’est pas là ? Il faut parler du danger et des pratiques pour que plus de monde pensent à se faire tester, cela étant notamment le cas s’il y a plusieurs partenaires multiples et/ou la survenue de rapports non protégés. La meilleure façon de se protéger des IST reste encore bel et bien le préservatif. Et la vaccination par rapport à l’hépatite B et au papillomavirus.
Néanmoins, même si le diagnostic est positif, les IST sont des maladies parfaitement prises en charge. Ainsi, cela permet de ne pas subir des complications comme un danger d’infertilité ou des problèmes génitaux. Les spécialistes recommandent vivement d’opter pour le dépistage gratuit dans les centres de dépistage (réseau des CeGIDD), avec les plannings familiaux ou chez votre médecin généraliste.