Vous avez peur de l’avenir ? Vous craignez pour votre emploi ? Dans ce cas-là, sachez qu’une intelligence artificielle peut vous aider. En tout cas, l’intelligence artificielle fait de plus en plus partie du monde du travail.
Une IA peut savoir si votre emploi va disparaître ou non
À l’heure actuelle, ce n’est ni un robot ni une IA qui va vous donner une réponse. Une compilation des informations sur les progressions techniques par rapport à la robotique et l’IA et une comparaison avec les capacités humaines nécessaires et présentes dans les énoncés d’emploi de la base de données O*net ont été effectuées. Il faut savoir que cette dernière intègre environ mille emplois. Ce travail a été fait par des experts roboticiens de l’EPFL et d’économistes de l’Université suisse de Lausanne. Ces derniers ont pensé et conçu un outil estimant les probabilités qu’un job perdure dans le temps ou non.
Plus les coûts des robots baissent et plus leurs capacités sont en hausse, plus grand est le pourcentage de fonctions qui seront touchées. Nous vous recommandons de vous rendre sur le portail « Robots, jobs, and resilience » en renseignant le titre approximatif de votre job (en anglais) et vous aurez un indice de probabilité que votre profession soit chipée ou non par un robot.
Les enseignants sont plutôt épargnés
Les experts ont utilisé la feuille de route pluriannuelle européenne H2020 pour la robotique (MAR). Il s’agit d’un document stratégique de la Commission européenne qui est de façon périodique étudié par des spécialistes en robotique. Cette feuille propose une description des douzaines de savoir-faire demandés par les robots actuels ou pouvant l’être par les robots de demain. Ces compétences sont dispersées dans des groupes comme la manipulation, la perception, la détection ou encore l’échange avec les être humains.
Les experts ont étudié des documents de recherche, des brevets et la description de produits robotiques dans le but de définir le seuil de maturité des possibilités robotiques, en se servant d’une échelle réputée afin d’évaluer le niveau de développement technologique, nommé NMT.
Prenons l’exemple suivant : une profession demande une précision de mouvement de l’ordre du millimètre. Les robots étant extrêmement efficaces dans ce secteur, le NMT de la capacité correspondante dévoilera par conséquent le seuil le plus haut. Un job nécessitant énormément de compétences de ce genre pourra être plus automatisé qu’une profession demandant des capacités d’esprit critique ou de l’imagination.
L’IA, nouvelle révolution dans le travail ?
Comme vous avez pu le constater, l’IA est de plus en plus présente dans le monde du travail. Les sociétés multiplient son utilisation pour soutenir, voire remplacer, les salariés. Exemple avec la situation de Rémy Pince, technicien en maintenance chez le groupe Kone. Ce dernier a été averti par une IA qu’un des 18 ascenseurs de la gigantesque tour du quartier de la Défense, située dans le département des Hauts-de-Seine, présente un souci. Or, tout a l’air de bien marcher à première vue. Néanmoins l’ascenseur rencontre un mauvais alignement avec le sol. Sans l’intelligence artificielle, Rémy ne se serait jamais aperçu du problème. Ici, l’IA a servi à anticiper une panne. C’est de cette façon que l’intelligence artificielle doit être utilisée. Elle doit être un collègue parmi tant d’autres. Ce système signifie plus de maintenant mais moins de soucis avec les ascenseurs. Un simple smartphone et l’IA permet d’avertir le salarié. Conséquence : le client devra payer plus cher … Or, l’intelligence artificielle permet un bien meilleur résultat.