Une IA permet de prédire le danger de survenue d’infarctus sur cinq ans ! Quand on parle d’AVC, la chose la plus importante à faire est d’agir vite.
L’importance d’agir rapidement
« Time is brain » : le temps est le cerveau. Quand un AVC arrive, l’aspect majeur est bel et bien le temps. Le but est que le cerveau connaisse le moins de dégradations possibles. Il faut savoir que chaque minute qui passe à la suite d’un accident vasculaire cérébral engendre la disparition de deux millions de neurones.
Même s’il y a disparition des symptômes, il est primordial d’aller aux urgences, puisqu’il y a de grandes possibilités que ces derniers surviennent une nouvelle fois les heures d’après. De nos jours, avec une prise en charge optimale de la part des urgences et une sensibilisation aux éléments avant-coureurs, il est possible de surmonter un accident vasculaire cérébral.
Néanmoins, les chances de survie ne sont pas les mêmes en fonction du type d’AVC et l’âge de la personne concernée. Par conséquent, près de 20 % des patients meurent un an à la suite de l’accident vasculaire cérébral.
Aux USA, plusieurs experts américains sont parvenus à concevoir une IA pouvant étudier les clichés d’un angioscanner en seulement une poignée de secondes. Elle offrirait la possibilité d’évaluer le danger de survenue d’infarctus sur les cinq années qui arrivent.
La médecine peut-elle rattraper la science-fiction ?
Différentes récentes progressions dans le milieu de la médecine peuvent nous faire dire que les œuvres ou les films de science-fiction ne sont plus seulement de simples films … La réalité peut dépasser la fiction !
Différentes maladies peuvent engendrer un infarctus du myocarde tels que l’athérosclérose ainsi que le rétrécissement ou obstruction des artères. Les spécialistes de santé peuvent voir les plaques d’athérome dans le but d’en définir la gravité grâce à un examen nommé angioscanner. Néanmoins, les médecins ne peuvent pas se servir toujours de cette méthode puisque l’interprétation doit être faite par un expert et demande jusqu’à une trentaine de minutes.
Des spécialistes du centre médical Cedars-Sinaï, basé aux USA, ont pensé et conçu une IA offrant la possibilité d’étudier les conclusions d’un angioscanner sur une très courte durée (cinq à six secondes). La machine, dont la description est présente dans le journal nommé The Lancet Digital Health, pourrait prévoir le danger de crise cardiaque avec jusqu’à cinq années d’avance.
Une réelle corrélation avec les spécialistes humains
L’entraînement de l’IA a été effectué par des spécialistes. La finalité est simple : la reconnaissance des plaques d’athérome via une base de données intégrant des images d’angioscanner de 921 personnes. Par la suite, ces experts ont testé leur intelligence artificielle sur les images venant de centaines et de centaines de patients, et ont décroché une corrélation conséquente (r=0,922, p<0,0001) avec les chercheurs humains sur l’entière quantité de plaques mesurées.
Les experts ont défini un seuil de plaques d’athérome afin de répartir les patients en deux groupes distincts : les personnes avec un danger moindre ou haut d’infarctus dans les cinq ans à venir. Par la suite, les spécialistes ont validé leurs résultats sur 1 611 patients différents qui prenaient part à une étude nommée Scot-Heart et ont pu évaluer le danger de survenue d’une crise cardiaque. Les experts ont signalé qu’il fallait effectuer des études plus poussées sur le sujet. Néanmoins, via leur outil et un angioscanner, ils pourraient prédire si un individu présente un danger d’infarctus et quand il pourrait l’avoir.