Dans la situation actuelle du bouleversement du climat, l’énergie solaire dévoile beaucoup d’avantages. Tout d’abord, cette dernière est renouvelable. Et elle ne produit aucun gaz à effet de serre. Néanmoins, son intermittence est un véritable défi proposé aux ingénieurs. Des experts ont pensé et conçu une solution qui pourrait nous offrir la possibilité, à terme, de ne pas subir les conditions météorologiques dans le but de concevoir de l’électricité grâce au soleil.
Une solution contre la sécheresse
L’ensoleillement change en fonction des jours, des mois, des saisons et des années. Et selon ce dernier, le potentiel de conception d’électricité grâce aux panneaux solaires. De façon parfois conséquente, nous dit une étude signée des experts de l’université américaine de Columbia, basée à Manhattan.
En fonction de leur modèle, des territoires spécifiques pourraient avoir à subir des genres de « sécheresses énergétiques » qui pourraient perdurer sur une durée de plus de huit mois. Des contextes que les uniques batteries ne donneront pas la possibilité de compenser. Ainsi, il est nécessaire de penser à d’autres façons de concevoir et stocker de l’électricité.
Une option inédite pour faire de l’énergie
Des experts de l’université suédoise de Chalmers, basée à Göteborg, ont dévoilé ce qui représenterait une solution face à ce problème. Une manière totalement nouvelle de concevoir de l’électricité via l’énergie solaire. Grâce à cette solution, l’usage de l’énergie solaire afin de faire de l’électricité de façon indépendante de la météo et de la localisation géographique serait possible, tout cela sans engendrer d’émissions de dioxyde de carbone évidemment.
Le Molecular Solar Thermal Energy Storage Systems (Most) pensé et conçu par des experts de cette université se base sur une molécule faite d’atomes de carbone, d’hydrogène et d’azote. Sa spécificité ? Son changement de forme quand elle est rencontre la lumière du soleil. Cette dernière peut par conséquent stocker de l’énergie durant au minimum … 18 ans ! Un catalyseur offre la possibilité d’émettre cette énergie en tant que chaleur ou, désormais, comme électricité.
La technologie dévoilée est basée sur le Molecular Solar Thermal Energy Storage Systems (Most) pensé et conçu par les experts de Chalmers. Au centre du système, il y a ainsi cette fameuse molécule dont la forme s’adapte quand la lumière du soleil est là. Ainsi, cette solution donnerait la possibilité de capturer l’énergie solaire, de l’entreposer durant des années et ensuite de la restituer en tant que chaleur.
Encore de la route à faire
Maintenant, les experts désirent changer cette énergie stockée en électricité. Comment ? Procédant à une connexion de la molécule à un générateur thermoélectrique. Ce dernier se matérialise en tant qu’une puce ultra-mince. Et qui pourrait être mise dans des équipements électroniques, de nos mobiles à nos montres connectées ou encore nos écouteurs. Dans le but de concevoir de l’électricité, le Most est relié à un générateur thermoélectrique de la dimension d’une puce.
Les experts ont testé le concept en chargeant des molécules en énergie solaire aux USA et en les transmettant à des collègues en Chine. Ici, il y a eu libération d’énergie, qui s’est par la suite changée en électricité. Et même si les pourcentages d’électricité ainsi conçus à l’heure actuelle demeurent moindres, ces conclusions prouvent que le concept est valide et est rempli de promesses.
Il y a évidemment encore beaucoup de route à faire avant que ce système puisse alimenter les habitations en électricité durant la totalité de l’année. Les experts se penchent déjà sur la rationalisation de ce système révolutionnaire. Les spécialistes désirent augmenter le pourcentage de chaleur et d’électricité qui peut être extraite. Ils désirent également garantir la rentabilité du concept pour qu’il puisse bénéficier au plus grand nombre sur le long terme.