L’avenir se trouve dans les énergies renouvelables. Parmi elles, une des plus en vogue est l’énergie solaire, obtenue via les panneaux solaires.
Les cellules photovoltaïques à pérovskite sont une option extrêmement prometteuse afin de capturer l’énergie solaire. Néanmoins, elles ont un défaut majeur : il s’agit du plomb. C’est un métal lourd, nocif pour la nature et pouvant affecter lourdement la santé humaine. Des experts de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne ont de nos jours déniché une option dans le but de pouvoir régler ce point faible.
Quand le solaire devient électricité
Le changement de l’énergie solaire en électricité dans les cellules photovoltaïques à pérovskite offre maintenant presque le même niveau d’efficacité que les plus performants des modules solaires composés de silicium. En tout cas, c’est ce que dit le professeur László Forró qui travaille à la Faculté des Sciences de Base de l’École polytechnique fédérale de Lausanne. Néanmoins, leur élément primordial est malheureusement le plomb, et ce dernier se révèle être un véritable poison. Si le panneau solaire ne marche plus et se dégrade, le plomb se retrouve dans le sol, intégrer la chaîne alimentaire et engendrer des soucis de santé conséquents.
Dans la majorité des pérovskites aux halogénures, il peut y avoir dissolution du plomb dans l’eau. Cette solubilité dans l’eau et dans divers solvants se révèle être un point fort majeur puisqu’elle fait en sorte que la conception de panneaux solaires à pérovskite soit plus facile et peu chère. Bref, c’est un autre point fort à côté de leurs performances. Néanmoins, la solubilité du plomb dans l’eau peut être un réel danger pour la nature et la santé humaine quand le panneau ne fonctionne plus ou est mouillé, s’il y a des précipitations par exemple.
Capture du plomb
Il doit y avoir capture du plomb avant que ce dernier n’aille dans le sol. Autre point : son recyclage doit être possible. Cette interrogation fait l’objet de multiples et variées recherches poussées. Pour les autorités et les organismes de certification, elle se révèle être une barrière majeure lorsqu’il s’agit de valider la conception à grande échelle de cellules photovoltaïques à pérovskite. Néanmoins, les expérimentations de synthèse de pérovskites non solubles dans l’eau et sans plomb n’ont pas offert jusqu’à maintenant des conclusions positives.
Première internationale : une PME s’est récemment lancée dans une conception industrielle de cellules solaires en pérovskites.
Une option écologique et performante
Toute l’équipe du professeur László Forró est parvenue à dénicher une option autant écologique et performante. Au final, il faut se servir d’un sel de phosphate transparent, qui ne stoppe pas la lumière solaire et ne dégrade pas par conséquent les performances des cellules. Si le panneau solaire ne marche plus, le sel de phosphate a une réaction instantanée avec le plomb en émettant un élément insoluble dans l’eau. Ce dernier ne peut pas être « lessivé » dans le sol et ne peut pas connaître un recyclage. Ses études sont apparues dans le réputé écrit scientifique nommé ACS Applied Materials & Interfaces.
Au final, c’est une trouvaille essentielle pour la vente à grande échelle des cellules photovoltaïques à pérovskite. C’est en tout cas ce qu’a affirmé Endre Horváth, qui n’est autre qu’un des auteurs du rapport. Ainsi, le futur est aux pérovskites !