Il y a quatre ans, l’OMS avait déterminé un plafond qu’il ne fallait pas franchir par rapport à la consommation d’alcool : pas plus de dix verres classiques au niveau hebdomadaires, pas plus de deux au niveau journalier, avec des journées où il n’y a pas besoin de consommer.
Une étude dit que les Français boivent trop !
Le groupe Santé publique France a récemment procédé à la publication d’une étude pertinente par rapport à la consommation d’alcool dans le pays. Cette dernière a été effectuée entre les mois de juin et juillet 2020. L’étude a porté sur 14 873 personnes. D’après les données de l’OMS, près de 23,7 % de la population dont l’âge est situé entre 18 et 75 ans a franchi l’année dernière les plafonds de consommation d’alcool déterminés grâce à l’appui de l’Institut national du cancer.
En effet, il y a quatre ans, les deux groupes avaient défini un seuil conseillé de consommation d’alcool. Ainsi, il est conseillé de restreindre les dangers pour votre santé lors de votre vie en ne buvant pas plus de dix verres standard chaque semaine et pas plus de deux verres chaque jour. En plus de cela, il est nécessaire de profiter de journées dans la semaine sans aucune goutte d’alcool.
Un phénomène plus masculin ?
Si le pourcentage de personnes adultes buvant trop n’a que peu augmenté en comparaison à 2017 (près de 23,6% franchissent ces seuils en 2021), le groupe Santé publique France affirme au début de l’étude qu’une consommation trop conséquente d’alcool cause tous les ans plus de quarante mille morts. Le prix serait d’environ 118 milliards d’euros chaque année. Le but est que ce document optimise le ciblage des actions de prévention, en prenant en compte la totalité des inégalités sociales de santé.
L’étude affirme que les hommes peuvent plus tomber dans la boisson (environ 33,2%) que les femmes (près de 14,7%), ce qui correspond à un taux identique à 2017. En tout, chez les individus de 18 à 75 ans franchissant les repères de consommation, environ 68,1 % sont des hommes. Environ 47,7 % ne possèdent pas de diplômes ou de diplômes en dessous ou équivalents au baccalauréat (près de 33,4 % pour ces dames), 25,6 % possèdent un revenu mensuel faible (26,2 % pour ces dames), 57,6% travaillent (59,2 % pour ces dames) et 9,4 % sont sans activités, au chômage (7,2 % pour ces dames).
Le groupe Santé publique France signale aussi que les individus dotés des revenus les plus conséquents consomment plus souvent au-delà des repères et que les personnes plus jeunes boivent moins souvent, mais en quantité plus conséquente. Autre aspect de l’étude : un haut pourcentage de Français n’ont pas une perception optimale des dangers en lien avec la forte consommation d’alcool.
Alcool : une consommation liée à l’âge
L’étude dévoile aussi que les attitudes sont, de manière sensible, différentes selon l’âge. Les individus les plus jeunes ont une consommation moins récurrente mais en quantité plus conséquente que leurs aînés.
Dernier point : l’étude dévoile aussi une consommation d’alcool extrêmement prononcée socialement. Il existe des populations présentant plus de risques de dépassement de ces seuils : les femmes dotés d’un haut diplôme, les hommes chômeurs et les individus (hommes et femmes) touchant de hauts revenus. C’est une tendance contraire au tabagisme. Effectivement, pour ce dernier, plus le niveau de diplôme est bas, plus la consommation se révèle être conséquente.