Voici un mini-robot s’inspirant de la larve d’étoile de mer ! En Suisse, des experts sont arrivés à concevoir un micro-robot pouvant se mouvoir dans l’eau. Via une alimentation s’effectuant grâce à un équipement à ultrasons externe, cette machine pourrait être utile dans le but de donner des médicaments de façon extrêmement pertinente et avec une grande précision.
Ces dernières années, la robotique a fait de grandes avancées. On peut par exemple citer un mini robot, conçu au célèbre MIT aux États-Unis, dont le pliage se fait tel un origami. Pendant l’Icra, la conférence internationale sur la robotique et l’automatisation, des experts américains ont dévoilé un original petit robot. Dirigé au moyen d’un champ magnétique, il bouge, nage, porte des éléments et ensuite … s’autodétruit !
Aujourd’hui, nous nous intéressons à un mini-robot qui sera utile dans le domaine de la santé.
Une machine signée de l’École polytechnique fédérale de Zurich
La plupart du temps, la nature possède déjà une réponse aux soucis, tels que par exemple le fait de bouger un très petit élément dans un liquide. Des experts de l’École polytechnique fédérale suisse de Zurich sont arrivés à concevoir une toute petite machine effectuant des mesures précises et pertinentes (au quart de millimètre). Le robot peut bouger dans l’organisme et faire des imitations de la larve d’étoile de mer. L’écrit de ces spécialistes a été publié dans la célèbre revue nommée Nature Communications.
La larve se sert d’une méthode extrêmement spécifique afin de se mouvoir, via des centaines de milliers de cils englobant la totalité de son corps. En bougeant de manière coordonnée, ces petits poils conçoivent des tourbillons dans l’eau présente tout autour. Les experts sont arrivés à fabriquer ce mécanisme sur leur machine via ce qu’on appelle la photolithographie.
Un robot progressant avec des battements de cils
Cette toute petite machine n’a évidemment aucune alimentation interne. Le robot est dépendant d’une source externe d’ultrasons. Cette dernière engendre la vibration des cils dix mille fois par seconde, ce qui correspond à une vitesse mille fois supérieure en comparaison à ceux de la larve d’étoile de mer. Cela conçoit un vortex à l’avant de l’équipement qui le fait aller en arrière, et un présent à l’arrière qui le fait avancer. La machine peut progresser en ligne droite, et le flux conçu est presque semblable à celui conçu par la larve.
L’usage des ultrasons pourrait optimiser son utilisation dans le domaine de la médecine. Les équipements à ultrasons sont des appareils extrêmement courants. On s’en sert dans quasiment tous les pays. Les ondes peuvent aller dans l’organisme en profondeur sans dégrader l’organisme. Tout d’abord, le microrobot pourrait s’occuper des tumeurs gastriques, en donnant de façon précise les médicaments, optimisant par conséquent leur efficacité et diminuant les effets secondaires. Les experts peuvent par la suite tester leur machine dans différents fluides non-newtoniens, dont le sang humain. Ainsi, cela permettrait d’ouvrir la route à une multitude de traitements.
Autres exemples de robots dans le domaine de la santé
Il n’y a pas que ce mini-robot présent sur le marché ! En Allemagne, des spécialistes de l’Institut Max-Planck ont pensé et conçu une toute petite machine qui bouge comme une méduse. Si son biomimétisme (représentation inédite d’une opportunité d’innovation responsable : s’inspirer du vivant utiliser les solutions et inventions conçues) est incroyable, son objectif l’est également : le robot peut être injecté directement dans la vessie. Ainsi, il pourrait être une véritable révolution dans la manière dont les médecins donnent des médicaments.
Autre exemple : des experts ont pensé et conçu une méthode qui risque de faire frémir certains : des équipements microscopiques pouvant nager dans l’œil ! Une solution de remplacement pour les gouttes oculaires ?