Foodwatch est une ONG luttant pour une alimentation sans dangers, de qualité et accessible au plus grand nombre. Le groupe fait tout son possible afin que sa voix se fasse entendre. Cette association souhaite une transparence optimale dans le milieu alimentaire ainsi qu’une alimentation ne dégradant pas la nature, tout en respectant les individus.
Récemment, cette association a mené une étude par rapport à la fraude alimentaire. Le groupe a effectué une campagne afin d’avertir sur ses risques. Une pétition a également été partagée. Parallèlement, le livre (menant l’enquête sur la pratique) nommé « Manger du faux pour de vrai – Les scandales de la fraude alimentaire » est sorti. Focus sur la fraude alimentaire bio, un phénomène prenant de l’ampleur.
L’ONG Foodwatch et sa campagne face à la fraude alimentaire
La fraude alimentaire est une pratique de plus en plus répandue, que cela soit dans les restaurants, les commerces et les supermarchés. C’est en tout cas ce que dit l’association foodwatch. Avec des amendes peu dissuasives et le peu de contrôles effectués, cette fraude est une véritable occasion pour le blanchissement d’argent de la drogue et divers trafics.
Il y a quelques semaines, le groupe foodwatch a créé une campagne nommée #DuFauxPourDeVrai. En lançant sa pétition, l’association a voulu attiré l’attention de Bruno Le Maire et Julien Denormandie (respectivement le ministre de l’économie et le ministre de l’agriculture). L’association demande la transparence sur ce phénomène inquiétant et grandissant, à la terrible réalité. Afin de faire face à la croissance des fraudes alimentaires, beaucoup de personnalités dénoncent l’opacité des autorités françaises, qui sont beaucoup trop tolérantes avec les contrevenants.
La fraude alimentaire : une pratique extrêmement présente
Si on se fit à l’association, une épice sur deux est illégale dans le pays. Près de 43 % des miels ont des soucis de composition, de qualité, ou possèdent de fausses étiquettes françaises. Néanmoins, ces exemples ne sont pas des situations isolées.
Vins ré-étiquetés, bio qui n’est pas réellement bio, volailles dotés de faux labels de qualité … La fraude alimentaire peut aller extrêmement loin. Pour ce qui est des volailles, foodwatch affirme qu’environ un vendeur sur deux ment. La fraude peut aller beaucoup plus loin. Ainsi, de l’huile d’olive peut en fait être de l’huile de tournesol changée grâce à l’intégration de chlorophylle. Autre exemple de fraude : l’intégration de différents éléments et additifs dans du thon avarié afin de lui redonner du peps.
Une décision politique qui laisse de la place à la fraude
Cette étude a notamment permis de sortir un livre, nommé « Manger du faux pour de vrai. Les scandales de la fraude alimentaire ». Ce dernier a été rédigé par Ingrid Kragl et est apparu chez Robert Laffont. Une chose est sûre : la fraude alimentaire est un phénomène prenant de plus en plus d’ampleur mais passé sous silence par les autorités, le milieu agroalimentaire et la grande distribution.
L’absence de transparence nourrit un sentiment d’impunité. Ainsi, la fraude ne diminue pas. C’est pourquoi il faut rapidement se doter de plus de moyens afin de contrer les fraudes alimentaires. Ainsi, il faut effectuer plus de contrôles et plus de sanctions dissuasives. La transparence doit aussi être nettement meilleure. La directrice de foodwatch France affirme qu’un choix politique doit rapidement être fait. Or, de nos jours, on consomme du faux pour de vrai sans être forcément au courant.