Connaissez-vous un des derniers traitements contre le Covid-19 ? Il s’agit des anticorps monoclonaux. L’injection de ces derniers s’effectuent en intraveineuse et ciblent la protéine nommée Spike du Covid-19. Le but ? Stopper la réplication du pathogène dans les cellules. Cela vaut à une reproduction de l’action du système immunitaire dans la conception d’anticorps, mais de façon beaucoup plus performante et rapide.
Si on se fit à la DGS (Direction générale de la Santé), l’utilisation de ce traitement offrirait la possibilité de stopper le virus à une étape précoce de la maladie. Le traitement ciblera par conséquent les formes légères ou moyennes du Coronavirus qui n’ont pas encore engendré d’hospitalisation. Afin d’assurer une efficacité sans failles, il est nécessaire que ce traitement face au Covid-19 débute dans un délai maximal de cinq journées après l’apparition des symptômes.
Quels profils de patients peuvent recevoir ce traitement ?
Cette solution contre le Coronavirus que sont les anticorps monoclonaux ciblera des profils particuliers de patients – une population cible pouvant évoluer ensuite. La priorité sera donnée aux individus de plus de 80 ans ainsi que les personnes de tout âge ayant une pathologie engendrant une réponse immunitaire dégradée. Cela peut être causée par une chimiothérapie, une transplantation, des pathologies spécifiques du foie, une fibrose pulmonaire idiopathique (maladie chronique progressive) ou encore diverses pathologies rares déterminées par les filières de santé maladies rares.
Concernant le parcours du patient, ce dernier (afin de recevoir ce traitement) doit évidemment avoir le Coronavirus, faire partie de la population cible de ce traitement, et être à une phase précoce de la maladie (cinq journées à la suite des premiers symptômes). C’est un document du ministère de la Santé qui définit les étapes à suivre.
Une fois cela fait, il faut prendre contact avec votre médecin généraliste, ou SOS Médecin, qui pourra confirmer ou non la validité de votre profil avec le traitement. Il se peut aussi que votre professionnel de santé constate de lui-même votre éligibilité. Vous serez par la suite dirigé en direction d’une zone d’administration des anticorps monoclonaux (sachant que le traitement ne se donne que dans un hôpital).
Le traitement se matérialise en tant que perfusion intraveineuse de 700 mg d’une durée de quinze à soixante minutes. Après cela, vous serez en observation une heure afin que les médecins puissent surveiller la survenance de possibles effets nocifs, puis, si une fois cette heure terminée rien n’arrive, vous pourrez alors rentrer chez vous. Le ministère signale également que la Sécurité sociale peut prendre en charge le transport sanitaire.
Les anticorps monoclonaux permettent de guérir de la maladie. Ainsi, durant plusieurs journées, vous serez toujours contaminé et, ainsi, contagieux pour les autres. Par conséquent, un isolement de dix jours doit débuter à la suite de la prise du traitement. Une fois ce dernier terminé, un nouveau test RT-PCR vous sera administré.
Anticorps monoclonaux : une autorisation temporaire d’usage
L’autorisation en France du traitement signé Bamlanivimab d’Eli Lilly sera possible via une autorisation temporaire d’usage, donnée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Le traitement connaît un protocole d’utilisation temporaire défini par l’organisme et présent sur le web.
Cette autorisation temporaire d’utilisation offre la possibilité d’autoriser un produit de santé dont les essais cliniques de phase 3 ne sont pas finalisés ou dévoilés, mais dont les résultats de la phase 2 sont achevés, divulgués, et ont une grande efficacité avec une réelle sécurité concernant les patients.
Ce traitement est-il performant face au Coronavirus ?
Les essais de phase 2 sont extrêmement positifs. Les résultats, apparus dans la célèbre revue « The New England Journal of Medicine », dévoilent une réelle efficacité afin de baisser la charge virale.
C’est aussi le cas afin de stopper la survenue des formes lourdes du Covid-19 : dans le groupe recevant un traitement, près de 1,6 % des individus ont connu une hospitalisation ; dans le groupe sous placébo, environ 6,3 % des personnes ont vu leur état nécessiter une hospitalisation. Comme vous pouvez le constater, la différence est conséquente.