CleanTech, Green Tech ou encore EcoTech : comme vous pouvez le constater, l’idée est identique. Apparu lors des dix dernières années, véritable mélange entre la révolution liée au numérique et la transition écologique, l’usage de la tech avec le développement durable est de plus en plus répandu, et cela dans la totalité des milieux. Focus sur les différents enjeux d’un marché économique ayant une part essentielle dans le monde de demain.
Pensé et créé dans les années 2000 avec l’appui de grandes sociétés américaines telles que Clean Edge ou encore Cleantech Group, le mouvement GreenTech s’est répandu avec la prise de conscience mondiale que l’être humain dégradait lourdement la Terre. Le mouvement possède différents hubs à l’international. Parmi les plus importants, on en retrouve notamment aux USA dans la Sillicon Valley, dans la ville de Boston ou encore en Allemagne. Ce sont les milieux de l’éolien et du solaire qui sont concernés. En France, le mouvement a débarqué en France il y a neuf ans après la conception d’un plan stratégique nommé Ecotech.
GreenTech verte : des objectifs bien définis
La GreenTech verte a fait son apparition il y a cinq ans grâce au ministère de l’Environnement. C’était Ségolène Royal qui en avait la charge à l’époque. Le but ? Que la transition écologique ainsi que la révolution numérique se mêlent parfaitement. Le gouvernement a effectué le déploiement de multiples et variées infrastructures afin d’aider des sociétés porteuses de projets dans le milieu de la transition écologique.
Dans le pays, l’empreinte numérique vaut entre cinq et dix pour cent des émissions globales de gaz à effet de serre. Environnement et numérique sont-ils contraires et contradictoires ? Dans le but d’harmoniser ces deux notions, l’État a concocté un plan massif d’une valeur de plus 300 millions d’euros. Le but ? Concevoir la Green Tech avec des finalités bien claires : une meilleure maîtrise de l’empreinte environnementale du numérique et la conception d’un cercle positif autour des secteurs du recyclage et du reconditionnement, mais aussi l’optimisation de l’éco-conception.
300 millions d’euros sur la table !
Ce plan, d’une valeur conséquente de 300 millions d’euros, a donc été pensé dans un but de développement et de soutien de la Green Tech. À travers ce concept, on retrouve environ cent sociétés offrant une multitude de nouvelles technologies ainsi que de nombreuses innovations destinées à l’environnement ainsi que la transition écologique, dans différents secteurs d’avenir comme par exemple les énergies renouvelables (solaire, éolien ou hydraulique), le numérique responsable (cherchant à diminuer l’empreinte sociale, économique et environnementale du numérique), l’économie circulaire (production de biens et de services de façon durable en restreignant la consommation et le gaspillage des ressources et la conception des déchets) ainsi que les transports propres.
Le seul objectif : optimiser continuellement le bilan carbone du pays. Tout a débuté avec l’apparition du label Green Tech Innovation, il y a cinq ans, par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Il offre notamment la possibilité aux petites et moyennes entreprises concernées de bénéficier de multiples services proposés par l’État.
Il est plus que nécessaire de parfaitement gérer la pollution numérique
Actuellement, la Green Tech c’est plus de 150 sociétés. Parmi elles, on retrouve notamment des start-ups ainsi que des petites et moyennes entreprises. Afin de poursuivre le développement de ce label, le gouvernement a pris la décision d’offrir un coup de boost, avec la conception d’une feuille de route précise pour les années futures intégrant une quinzaine de mesures à suivre afin de restreindre le plus possible l’empreinte écologique laissée par le numérique.
On y retrouve notamment l’utilisation d’un nouveau baromètre environnemental avec l’appui de l’Arcep, mais il y est également sujet d’aides par rapport au reconditionnement des terminaux domestiques et aux sociétés instaurant des centres de traitement de données vertes et/ou se servant d’une énergie totalement renouvelable. Pour rappel, il faut savoir que l’empreinte numérique vaut entre cinq et dix pour cent des émissions globales de gaz à effet de serre dans le pays.
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