D’où viennent ces cent milliards d’euros ? Le plan de relance du gouvernement afin de combattre les effets du Covid-19 sur l’économie a été dévoilé. Il comporte 70 mesures ayant l’objectif sur le long terme de préparer le pays à l’horizon 2030. Selon le gouvernement, il s’agit d’un plan unique par son envergure. Il y a trois objectifs majeurs avec la mise en place de « France Relance » : la transition écologique, la compétitivité ainsi que la cohésion sociale et territoriale. 100 milliards d’euros vont être investis, un montant conséquent qui nécessite forcément différentes sources de financement.
Plan » France Relance » : quarante milliards de la part de l’Union Européenne
Répartie sur les deux années à venir, la somme de cent milliards d’euros inscrite dans le projet de loi de finances pour 2021 se traduit par quatre points de PIB, ce qui est tout de même quatre fois plus comparé au plan de relance de 2008. Ainsi, ce « France Relance » est le plan de plus grande ampleur par rapport au Covid-19 de tous les pays européens.
Concernant les sources de financement, quarante milliards proviennent de l’UE. Le reste vient notamment de plusieurs emprunts et d’une mise à contribution de la Caisse des dépôts. En outre, il faut aussi savoir que la quasi-majorité des dépenses n’aura aucun caractère pérenne à part pour ce qui est des impôts de production.
Par rapport à la crise de 2008, il y a quatre fois plus d’argent !
Grâce à une somme de cent milliards d’euros, le plan du gouvernement est un des plans de relance les plus conséquents de l’histoire. En effet, « France Relance » représente deux fois le budget de l’Éducation nationale ou comme dit plus haut, environ quatre fois plus d’argent que le plan mis en place à la suite de crise financière de 2008.
Quatre points de PIB : cela correspond à la perte de richesse engendrée par la crise liée au Coronavirus. Le gouvernement mise sur l’effet de levier généré par ces cent milliards, par rapport à l’investissement, afin de retrouver d’ici deux ans le niveau de PIB de l’année dernière. Le but est d’éviter qu’un décrochage interminable de l’économie ait lieu. Malgré de vives critiques, notamment de l’opposition, le gouvernement se défend en affirmant que la pire chose aurait été d’être passif face à cet effondrement du PIB. Le pouvoir est certain que ce plan est à la bonne hauteur et correspond à ce qu’avait conseillé le Conseil d’analyse économique.
En 2022, être au niveau d’avant la crise liée au Coronavirus
Le plan « France Relance » a comme but majeur le financement de projets très pertinents tels que par exemple la relocalisation de technologies modernes, la rénovation énergétique des infrastructures publiques ou encore le déploiement du vélo.
Dans le domaine de l’économie, le phénomène est qualifié de choc d’offre. Néanmoins, des ministres affirment que cela aurait été plus simple de diminuer les impôts et d’optimiser la prime d’activité. Or, cela aurait été peu pertinent. Toutefois, une baisse des impôts d’un montant de 3,3 milliards est prévue pour les sociétés. Cette diminution inquiète grandement l’Association des maires du pays qui ont peur de voir la fonte de leurs ressources.
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