La finalité de l’IA que nous allons découvrir aujourd’hui est l’analyse de la santé des récifs coralliens. Ce projet a été pensé et conçu par le groupe Intel, avec l’aide de Accenture et de l’association Sulubaaï Environmental Foundation. En une petite année, ce sont près de 40 000 images qui ont pu être recueillies. Ce premier anniversaire a été l’occasion pour les créateurs de CORaiL d’en dire plus sur la façon dont la technologie, qui utilise l’IA, offre la possibilité de préserver des espèces en danger.
Lors de la journée de la terre, le groupe Intel a offert de précieuses informations sur le projet CORaiL. Ce dernier se base sur l’IA afin de récolter et sauvegarder des informations par rapport aux récifs coralliens, énormément touchés par la réchauffement de la planète.
À l’occasion de la journée de la terre le 21 Avril, Intel a fait connaître son projet CORaiL. Une solution basée sur l’intelligence artificielle (IA) chargée de collecter des données sur les récifs coralliens, très affectés par le réchauffement climatique, pour les sauvegarder. Alors que la technologie est souvent décrié pour sa nocivité par rapport à l’environnement, le projet CORaiL cherche à prouver le contraire.
Les récifs coralliens : une grande fragilité
Les coraux, milieux complexes, ont une fonction primordiale par rapport aux biotopes marins. Tout d’abord, ils font office d’abris écologiques pour une multitude d’espèces. Ensuite, ils permettent de former une barrière naturelle. Cette dernière a pour rôle de protéger les côtes de l’érosion en stoppant la plupart des vagues.
Malheureusement, les phénomènes que sont la pêche excessive, la hausse de la température de l’eau ou encore le chalutage en eaux profondes, détruisent les récifs coralliens de façon conséquente. Les récifs coralliens sont un écosystème unique au monde puisque ces derniers accueillent près d’un quart de la vie sous-marine. C’est pourquoi il est essentiel de protéger ces milieux, détruits lentement mais sûrement.
Le projet CORaiL : avant tout un système de surveillance
Depuis des années, des scientifiques combattent cet inquiétant phénomène. Le groupe Intel et l’ONG Sulubaaï leur ont donc offert une intelligence artificielle adaptée avec le projet CORail, nous dit le site ZDNet. Ce dernier est une excellente manière de montrer comment une IA peut aider les scientifiques dans la surveillance et la restauration des coraux. Ce type d’efforts doit se multiplier afin de préserver notre environnement.
Au courant de l’été 2019, aux Philippines, une structure faite de béton a été posée dans un récif. Ce dernier est situé aux alentours de l’île de Pangatalan. Cette construction a été nommée « prothèse Sulu-reef ». Sa finalité est d’offrir la possibilité aux fragments de coraux peu stables de se poser afin d’y prospérer et d’y concevoir un habitat durable.
Cette structure est dotée d’un système de surveillance, nommé projet CORail. Il s’agit de webcams sous-marines intelligentes fixées sur la structure artificielle, comme écrit sur My Data Company. Elles sont reliées à un portail d’analyse vidéo, muni évidemment de processeurs Intel.
Ainsi, ce projet permet de capter et d’analyser la vie sous-marine dans ses moindres détails. Les clichés sont classifiés et transmis aux scientifiques, offrant ainsi de nombreuses informations par rapport à l’état des coraux et de la faune marine. Cela permet notamment de prendre des mesures adéquates afin de protéger l’écosystème.
Les récifs coralliens : une surveillance continue
Cette option a pour principal avantage de permettre de ne pas envoyer de plongeurs pour observer l’état des coraux et de la vie sous-marine. Même si la méthode a pu faire ses preuves par le passé, elle a aussi un désavantage majeur : bouleverser la vie du récif. Le point fort majeur du projet Corail reste la surveillance continue de la vie sous-marine. En effet, les scientifiques peuvent notamment effectuer une multitude d’analyses en temps réel. Ainsi, avec cette IA, ils ont la possibilité d’analyser et d’utiliser une source de données extrêmement abondante, sans pour autant que cela impacte l’environnement sous-marin.
Au fil du temps, le projet va s’optimiser avec notamment l’intégration d’un réseau neuronal convolutif, de webcams infrarouges ou encore d’une alimentation secondaire. Ces différents éléments vont notamment offrir une surveillance encore plus poussée. Ils permettront aussi d’analyser de nouveaux phénomènes comme par exemple la migration des poissons ou encore les intrusions humaines non autorisées.
Une chose est sûre : les initiatives technologiques pour protéger les coraux se multiplient à travers le monde comme le prouve le jeu vidéo NeMO-NET. Enfin un véritable éveil des consciences à ce sujet ?