La pandémie mondiale de Covid-19 a aussi ses bons côtés. Elle permet notamment à notre bonne vieille Terre de mieux respirer. Pendant que plus de la moitié de la population était confinée, on a pu apercevoir dans une multitude de pays, des animaux se promener comme si de rien n’était dans certaines villes. Autre point positif du confinement : la diminution des indicateurs de pollution. Dans cet article, nous allons vous faire part des changements majeurs observés durant le confinement lié au Covid-19. Pour rappel, ce sont près de quatre milliards de personne qui ont dû rester chez elles pour faire barrière au Coronavirus. Ainsi, les transports ont quasiment été à l’arrêt dans le monde, tout comme l’industrie, ayant un impact positif sur l’environnement.
La faune en profite !
Première bénéficiaire de ce confinement : la faune. Le phénomène peut notamment s’observer en Outre-mer, où le confinement permet le come-back de bon nombre d’animaux. Ainsi, en Guyane, on observe notamment le retour de tortues vertes, qui viennent pondre sur certaines étendues de sables. Même chose pour les tortues marines, qui profitent du confinement pour signer leur retour.
Dans les agglomérations, ce sont essentiellement les oiseaux qui ont élu domicile. Plus surprenant, des renards ont pu être aperçus à Paris, dans un cimetière. Non loin de la capitale, dans la commune de Boissy-Saint-Léger, deux daims ont été vus et filmés. Une multitude d’autres animaux sauvages ont été aperçus en France. Ainsi, on peut notamment retrouver sur les réseaux sociaux une compilation sur le sujet nommé « les animaux déconfinés ».
La diminution de l’activité humaine à cause du Covid-19 est également bénéfique pour les abeilles. En effet, ces dernières rapportent beaucoup plus de nectar. Ainsi, elles peuvent concevoir nettement plus de miel. Malheureusement, la crise a aussi un impact négatif par rapport à la faune : le braconnage. En effet, des braconneurs ont profité du confinement à Mayotte pour cibler les tortues marines.
Les pollutions en chute libre
La forte baisse du trafic routier et aérien, mais également le ralentissement de l’industrie, offrent bon nombre d’effets positifs pour les agglomérations. Tout d’abord, la qualité de l’air est nettement meilleure.
Durant le confinement lié au Coronavirus, diverses études par rapport à l’exposition des riverains des principaux axes routiers à la pollution automobile ont été effectuées. Les conclusions sont dithyrambiques : les taux d’oxyde d’azote diminuent de plus de 50% dans tout le pays, et dans chacune des régions françaises. Même chose en Outre-mer. En effet, en Martinique, la pollution a chuté de plus de deux tiers entre Mars et le confinement lié au Coronavirus.
Ainsi, l’air est nettement plus respirable depuis plusieurs semaines. En plus, les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de plus d’un tiers durant le confinement. La phénomène est même visible à l’œil dans les grandes villes : levez les yeux et constatez par vous-même !
Autres effets positifs : moins de pollution de l’eau et une dépollution sonore agréable
Dans le monde, les effets positifs du confinement se voient partout. Par exemple, en Inde, à New Delhi, on peut apercevoir un magnifique ciel bleu mais aussi un index de pollution historiquement bas. Ainsi, la qualité de l’air n’y a jamais été aussi bonne.
La pollution de l’eau a également diminué grâce au confinement. On peut notamment le constater grâce à une étude faite par deux étudiants italiens. Ces derniers ont effectué un travail sur la turbidité des eaux fluviales des plus grandes capitales internationales.
La dépollution sonore est aussi un fait appréciable du confinement avec une circulation automobile quasiment à l’arrêt, tout comme le secteur du BTP. Ainsi, on peut notamment profiter du chant des oiseaux et des bruits naturels.
Malheureusement, le confinement ne sera pas éternel et dans plusieurs mois, c’est le monde entier qui sera déconfiné. De quoi craindre une reprise économique qui effacerait tous les effets positifs du confinement pour l’environnement. À moins d’un éveil définitif des consciences ? Affaire à suivre …