Lors de sa séance publique du mardi 19 novembre 2019, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi d’orientation des mobilités. Ce texte, qui prévoit notamment des investissements conséquents pour le développement de modes de transports plus vertueux, engendre une transformation profonde de la politique de mobilité du pays.
Réponse aux fractures sociales et au sentiment d’injustice de beaucoup de Français, ce texte a pour objectif de rendre les transports du quotidien plus simples, moins coûteux et plus propres. 13,4 milliards d’euros d’investissements sont prévus jusqu’à la fin du quinquennat, avec un accent mis sur les modes de transport de tous les jours.
La loi d’orientation des mobilités vise également d’accélérer le développement de solutions de transport plus simples, comme par exemple un permis de conduire moins cher et plus facile d’accès, un forfait mobilité durable où l’employeur prend en charge une partie des frais de transport de ses salariés qui font le choix de modes vertueux, comme le vélo ou le covoiturage, ou encore des outils pour les collectivités permettant de proposer une alternative à l’autosolisme.
« Au terme d’un riche débat parlementaire, je suis très fière de voir l’Assemblée nationale adopter définitivement le projet de loi d’orientation des mobilités. Ce texte est une très bonne nouvelle pour nos concitoyens, pour leurs déplacements au quotidien, et une très bonne nouvelle pour la planète. C’est une transformation profonde que nous engageons, fruit de deux années d’écoute et de travail avec tous ceux qui agissent pour la mobilité dans notre pays », a déclaré Elisabeth Borne à l’issu du vote.
Cette loi souhaite vise également à tirer le meilleur parti de la transition numérique, et développer les services aux usagers, notamment la mise en service de navettes autonomes dès 2020 ou encore tous les services de mobilité accessibles en un clic au travers de plateformes numériques.
Enfin, la loi d’orientation des mobilités vient accélérer le développement de solutions plus vertueuses. Le texte prévoit d’ailleurs la fin de la vente de véhicules thermiques dès 2040, le déploiement d’infrastructures de recharge pour les véhicules électriques, mais aussi le développement de zones à faibles émissions.