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La pollution impacte le cerveau même à de faibles niveaux

La Rédaction Publié par La Rédaction
25 juillet 2023
dans Santé
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pollution effet cerveau faibles niveaux
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L’exercice physique de résistance pourrait avoir un effet préventif ou retardateur de la maladie d’Alzheimer. Des études ont montré une association entre l’activité physique et un risque réduit de démence et de troubles cognitifs liés au vieillissement, tant chez les humains que chez les rongeurs.

En France, le cancer chez les femmes connaît une progression préoccupante. Cette augmentation est principalement due à des facteurs tels que le tabagisme, qui expose de plus en plus de femmes au risque de cancer.

Même à des niveaux considérés comme « sûrs », la pollution de l’air peut perturber le développement du cerveau. Une récente étude a examiné les effets de l’exposition aux particules fines, au dioxyde d’azote et à l’ozone troposphérique sur la connectivité cérébrale chez les pré-adolescents. L’objectif était de comprendre comment ces facteurs environnementaux affectent l’évolution du cerveau à cet âge critique.

Même à des seuils « normaux », la pollution de l’air impacte le développement du cerveau

Les organismes de réglementation, comme l’Agence de protection de l’environnement (EPA), établissent des limites pour les émissions de polluants dans l’air. Cependant, des études indiquent que même des niveaux de pollution considérés comme « sûrs » peuvent augmenter le risque de problèmes de santé, y compris au niveau du cerveau. Une nouvelle étude, basée sur des scanners cérébraux de plus de 9 000 pré-adolescents, confirme cette corrélation.

Il est bien connu que les polluants présents dans l’air ambiant ont des effets néfastes sur la santé cardiovasculaire et pulmonaire, et ils sont de plus en plus reconnus comme étant toxiques pour le cerveau. Bien que les niveaux de pollution soient réglementés et limités par des organismes tels que l’EPA, il semble que des seuils de pollution considérés comme sûrs puissent néanmoins accroître le risque de problèmes de santé, en particulier chez les enfants et les adolescents.

Megan M. Herting, professeure agrégée de sciences de la santé publique et des populations à la Keck School of Medicine en Californie et coauteure de l’étude, explique : « Même si la qualité de l’air en Amérique est considérée comme sûre selon les normes de l’EPA, elle contribue à modifier les réseaux cérébraux pendant cette période critique, ce qui pourrait être un biomarqueur précoce d’un risque accru de problèmes cognitifs et émotionnels ultérieurs dans la vie ». Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Environment International et se sont basés sur les données de scanners cérébraux provenant de plus de 9 000 participants pré-adolescents de l’étude nationale ABCD (Adolescent Brain Cognitive Development).

Les chercheurs se sont intéressés à l’effet de l’exposition aux particules fines (PM2,5), au dioxyde d’azote (NO2) et à l’ozone troposphérique (O3) sur l’évolution de la connectivité cérébrale au fil du temps. L’ozone troposphérique est un composé clé du smog, formé par la réaction entre la lumière du soleil et les oxydes d’azote, tandis que le dioxyde d’azote constitue une partie importante des particules fines.

L’hippocampe, une région du cerveau impliquée dans l’apprentissage et la mémoire, a été particulièrement étudié dans cette recherche.

Pourquoi cette tranche d’âge par rapport à cette étude ?

Environ 9 500 enfants âgés de 9 à 10 ans, issus de l’étude ABCD, ont été inclus dans l’analyse après un suivi de deux ans. Les chercheurs estiment que les enfants sont particulièrement sensibles à la pollution de l’air en raison de leur taux respiratoire plus élevé par rapport aux adultes, ainsi que des changements neuronaux rapides qui se produisent pendant l’enfance. De plus, la transition de l’enfance à l’adolescence représente une période critique du développement neurologique, suggérant que les expositions à cette période peuvent avoir un impact sur le fonctionnement cognitif et émotionnel à long terme.

Dans cette étude, les chercheurs se sont particulièrement intéressés à l’amygdale et à l’hippocampe, deux régions du cerveau connues pour leur rôle dans la mémoire, l’apprentissage et la régulation des émotions. Parallèlement, ils ont cartographié la qualité de l’air au domicile de chaque enfant, puis ont utilisé des outils statistiques pour examiner les liens entre toutes ces données.

La connectivité des réseaux cérébraux trop conséquente ou pas assez

Une plus grande exposition aux particules fines était associée à des augmentations relatives de la connectivité fonctionnelle entre les régions cérébrales, tandis qu’une plus grande exposition au NO2 était liée à des diminutions relatives de la connectivité. De plus, l’exposition à des niveaux plus élevés d’O3 était liée à des connexions plus importantes au sein du cortex cérébral, mais à moins de connexions entre le cortex et des régions telles que l’amygdale et l’hippocampe. Les chercheurs soulignent que tout écart, que ce soit une surconnectivité ou une sous-connectivité par rapport à une trajectoire normale de développement du cerveau, pourrait avoir des conséquences néfastes à long terme, comme le met en garde la coauteure Devyn L. Cotter.

Les chercheurs espèrent que leurs résultats contribueront à renforcer les normes de qualité de l’air afin de préserver au mieux la santé cérébrale des futures générations d’adultes. Ils prévoient également de poursuivre leurs recherches en examinant plus en détail la composition chimique des polluants et en continuant à utiliser les données de l’étude ABCD sur une plus longue période.

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