Les études sur le vieillissement et le rajeunissement sont légion. Ainsi, récemment, on a découvert que la graisse brune (qui s’en va avec avec l’âge) pourrait permettre de diminuer le danger de problèmes inflammatoires, à gérer l’obésité et augmenter l’espérance de vie.
Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à une autre étude sur le sujet. Cette dernière a consisté en la transplantation de vieilles cellules souches (source des cellules sanguines) dans une jeune moelle osseuse, des experts essayent une technique moderne permettant d’avoir un impact sur le vieillissement en le freinant.
Le rajeunissement du sang de seniors offrirait la possibilité de diminuer les conséquences nocives d’un système sanguin prenant de l’âge, lequel véhicule pléthore de protéines, de cytokines et de cellules. La meilleure manière de profiter des points forts du sang jeune n’est-elle pas de rajeunir le système concevant le sang. Voici ce que proposent les experts d’une étude parue dans la revue scientifique à comité de lecture spécialisée Nature Cell Biology.
Un anti-inflammatoire permettant de ralentir le vieillissement ?
Les spécialistes ont déniché un anti-inflammatoire offrant la possibilité de stopper un signal pathologique provoqué par la moelle osseuse dégradée au fil du temps. Il faut savoir que les cellules sanguines du corps sont conçues via un petit paquet de cellules souches de la moelle osseuse. Les experts ont trouvé que la moelle osseuse prenant de l’âge est touchée par l’inflammation, ce qui engendre un dysfonctionnement des cellules souches sanguines. Plus un individu prend de l’âge, moins ces cellules souches conçoivent de globules rouges ou de cellules immunitaires.
Les experts ont déniché chez des souris l’interleukine-1β en tant que signal inflammatoire spécifique du vieillissement et produit par la moelle osseuse. Son arrêt via le médicament anakinra [dont on se sert par rapport à la polyarthrite rhumatoïde] a rendu les cellules souches sanguines plus saines et plus jeunes. Ces dernières désirent désormais voir si cela est aussi le cas chez l’être humain, et si l’expérience pourrait être pertinente sur des cellules souches plus jeunes.
Une molécule permettant de combattre l’hypertension artérielle pourrait optimiser l’espérance de vie ! Des spécialistes de l’Université anglaise de Liverpool ont dévoilé une étude où ils affirment qu’une molécule réputée dans le combat l’hypertension artérielle pourrait optimiser l’espérance de vie.
Allonger l’espérance de vie humaine est un sujet millénaire. Des chercheurs de l’Université de Liverpool en partenariat avec l’Institut de médecine translationnelle basé en Suisse et la prestigieuse Harvard Medical School aux USA, se sont penchés sur la question.
Imitation de la restriction calorique
Les experts se sont attardés sur la rilménidine. Il s’agit d’une molécule déjà réputée pour son rôle contre l’hypertension artérielle. C’est un médicament qu’il est possible d’obtenir sur ordonnance. Il est vendu sous les dénominations suivantes : Hyperium, Albarel, Tenaxum et Iterium.
Avant de retenir une molécule, les experts ont procédé à une étude informatique pour définir les traitements pouvant procéder à une imitation de la restriction calorique. En tout cas, cette dernière possède des vertus anti-âge.
La technique de calcul est simple : dénicher les médicaments qui ont des signatures moléculaires semblables à la restriction calorique. Cela a permis de dénicher plusieurs composants pour combattre le vieillissement.
Finalement, c’est la rilménidine qui a été retenue. Les raisons sont simples : elle est disponible via voie orale avec des usages cliniques humains et peu d’effets secondaires. Ainsi, c’est un remède pertinent par rapport au repositionnement d’autres maladies en lien avec l’âge et anti-âge dans leur globalité.
Une espérance de vie plus grande pour les vers
Puis, dans le but de concevoir l’étude en elle-même, les scientifiques se sont servis d’un modèle animal. Il s’agit du ver rond Caenorhabditis elegans, présentant la spécificité de vivre seulement une poignée de semaines. Un groupe de vers a subi un traitement avec de la rilménidine, alors que l’autre ne recevait rien. Il s’agit du groupe-témoin.
Conclusion : les animaux ayant reçu un traitement à la rilménidine ont une espérance de vie plus grande : près de 20 % de plus que les témoins. Puis, les marqueurs de santé ont été étudiés. Les animaux ayant reçu un traitement à la rilménidine ont une meilleure santé et sur une plus longue durée, ce qui veut dire que la durée de vie et celle en bonne santé sont impactées par la solution de la rilménidine puisque ces derniers se retrouvent allongés.
À l’heure actuelle, on se sert déjà de la rilménidine dans les hôpitaux et même pour les seniors. Elle est vendue en voie orale et engendre seulement une poignée d’effets secondaires, non lourds et plutôt rares. Parallèlement, son usage peut s’étendre à d’autres applications cliniques. Évidemment, des études plus poussées sont nécessaires pour prouver son utilité dans la situation d’autres maladies causées par le vieillissement comme Alzheimer.
D’ailleurs, récemment, des experts américains se sont concentrés sur une théorie par rapport à la provenance d’Alzheimer. Et si la maladie était causée par l’alimentation et plus particulièrement le fructose ? Une chose est sûre : le vieillissement est un sujet d’étude passionnant pour les scientifiques et de nombreuses voies sont explorées pour en diminuer les effets !