Les experts travaillant à l’université de Tufts, aux USA, ont dévoilé de récentes conclusions validant l’éventualité qui dit que la maladie d’Alzheimer pourrait être engendrée par un virus.
Bactéries et virus : qu’est ce qui permet de les différencier ?
Autant les virus que les bactéries sont des microbes. Ainsi, ces derniers sont petits et il arrive de les confondre aisément. Néanmoins, il s’agit de deux choses bel et bien divergentes. Afin de combattre parfaitement ceux qui engendrent des maladies, il est préférable de procéder à une identification claire, pertinente et précise.
Environ 225 000 individus dans le pays sont touchés par Alzheimer annuellement, la majorité une fois les 65 ans atteints. Si ce type de démence est récurrente, sa provenance est encore sujet à de vifs débats au sein de la communauté scientifique. Néanmoins, les experts sont d’accord sur plusieurs points : les plaques amyloïdes et les agrégats de protéine Tau présents dans les neurones ont un rôle dans l’apparition de symptômes classiques d’Alzheimer. L’inflammation gagnant le cerveau des personnes malades agrandit ce côté toxique.
Quelle est l’explication d’un tel phénomène ? Différentes éventualités sont données par les experts. Les facteurs génétiques semblent posséder une fonction majeure dans les situations sporadiques de maladie d’Alzheimer, les plus récurrentes. Or, voici une autre cause possible de la survenue de la maladie : une dérégulation de la synthèse des protéines amyloïdes ou l’action d’un micro-organisme, qui s’apparente souvent à un virus.
Le VZV ou le virus de la varicelle-zona fait partie de la famille des herpèsvirus. Près de 90 % de la population internationale a été en contact avec ce dernier au moins une fois. Il est connu pour engendrer deux maladies : la varicelle et le zona. Après cela, il se réfugie et demeure dans le cerveau. Les années avançant, il peut se décupler et avoir un impact sur la santé.
Réalisation de tests in vitro sur des neurones en culture
Des experts de l’université américaine de Tufts, aux USA, dévoilent des conclusions intégrant ce qu’on appelle l’hypothèse virale sur la provenance Alzheimer. Cette dernière affirme qu’un virus présent dans le cerveau – la plupart du temps herpès virus 1 ou HSV-1 – soit « activé » par des aspects encore flous, et engendre les symptômes d’Alzheimer.
Les conclusions exposent une voie qui pourrait provoquer Alzheimer. Dans ces dernières, on apprend qu’une infection au virus VZV engendre une inflammation. La conséquence serait l’activation du virus HSV-1 dans le cerveau.
Expériences suffisantes ?
Les scientifiques ont effectué l’infection de cellules souches neurales humaines avec l’utilisation de deux virus. Ensuite, ils sont partis à la recherche de différents marqueurs spécifiques à Alzheimer : les plaques amyloïdes et les agrégats Tau, la gliose (il s’agit de la multiplication des cellules gliales dans le cerveau), sans oublier la neuro-inflammation. Leurs conclusions dévoilent que l’unique virus VZV ne provoque pas la conception de plaques amyloïdes et d’agrégats Tau, au même titre que le HSV-1. En effet, cela engendrerait une neuro-inflammation et la gliose. Cela signifie, selon les experts, qu’il s’agirait alors d’un effet indirect du virus VZV.
En outre, ils ont découvert que l’infection de cellules, où HSV-1 est présent, par le virus VZV active une nouvelle fois ce dernier et engendre des changements classiques d’Alzheimer. Il s’agit d’un double effet de deux virus communs et en règle générale peu dangereux. Néanmoins, les rapports effectués en laboratoire affirment qu’une seconde exposition au VZV a pour conséquence l’activation du HSV-1 déjà présent. Et là, malheureusement, cela pourrait provoquer de graves problèmes de santé.
Ces seuls tests se révèlent être insuffisants et pas assez solides afin de valider un lien de causalité entre Alzheimer et les virus VZV et HSV-1, même si les expériences tendent plutôt à valider cela.