Caractérisée comme « urgence de santé publique de portée internationale », la variole du singe poursuit sa prolifération à travers le globe. La plupart du temps, ce sont les hommes homosexuels ou bisexuels qui sont concernés. Or, c’est bel et bien la totalité de la population qui peut être touchée.
Le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a affirmé que la variole du singe était une « urgence de santé publique de portée internationale ». En effet, il faut dire que la prolifération de l’épidémie s’effectue extrêmement vite.
Une prolifération rapide et mondiale
Début août, ce sont environ 20 000 cas qui ont été dénombrés dans 75 pays et territoires. Pour ce qui est des décès, la majorité ont eu lieu sur le continent africain même si l’Espagne a aussi été touchée (premiers morts de la maladie sur le continent européen). Le Brésil est également fortement touché. En France, début août, ce sont plus de 2 000 cas qui ont été comptés.
La transmission d’un individu à un autre s’effectue durant un long contact en face à face, via des gouttelettes (salive, éternuements, postillons), et avec les fluides corporels, les lésions cutanées ou les muqueuses internes comme la bouche. Cela peut nous rappeler le mode de transmission du Coronavirus même si avec la variole du singe, cela se donne plus par voie sexuelle. Cela peut aussi se faire avec des objets que la personne malade a contaminés, comme par exemple du linge.
Apparition de lésions
Comme le valident les auteurs d’une étude effectuée auprès de 528 patients, apparue dans le célèbre revue médicale américaine « New England Journal of Medicine », c’est la voie sexuelle, chez les hommes homosexuels ou bisexuels, qui est le principal mode de transmission. L’ADN du virus a été déniché par solution PCR dans le sperme de 29 des 32 individus touchés par la maladie, valide cela.
Le symptôme le plus visible de la maladie est l’apparition de lésions cutanées. Souvent, ils offrent la possibilité de la dénicher de façon clinique. Cette fameuse étude a dévoilé des zones d’apparition diverses et variées par rapport à ces lésions. Les voici : la ano-génitale dans près de 73 % des personnes touchées, le tronc, les bras ou les jambes (55 %), la face (25 %) ou encore les paumes des mains et les plantes des pieds (10 %). Ainsi, n’hésitez pas à scruter ces zones si vous pensez être touché.
Parmi ces dernières, plusieurs n’avaient jamais été vues dans le passé, tels que des plaies à l’intérieur de la bouche et de l’anus, qui engendrent des douleurs extrêmement vives chez le malade.
Vigilance en cas de lésion suspecte
Ainsi, l’OMS conseille d’être particulièrement attentif durant l’examen d’éruptions cutanées aiguës peu courantes chez n’importe quel individu, essentiellement quand des éruptions sont mêlées à des symptômes systémiques. Il faut être encore plus vigilant par rapport au diagnostic chez des personnes hétérosexuelles même si la variole du singe peut atteindre n’importe quelle personne.
Point important : la Haute autorité de santé a affirmé être pour le remboursement par l’Assurance maladie des tests d’amplification des acides nucléiques, permettant de dénicher l’infection par la variole du singe. Néanmoins, cette dernière affirme aussi que le diagnostic d’infection par le virus est essentiellement clinique. Ainsi, le dépistage par solution d’un test TAAN doit s’effectuer seulement s’il y a un hésitation durable à la suite d’un examen clinique.