Facebook a récemment annoncé que la totalité de ses activités propres marchaient désormais grâce à l’énergie verte. Une promesse effectuée il y a quelques années mais dissimulant une vérité beaucoup moins simple qu’on ne le pense.
Facebook, après le géant Apple, se met à jour sur l’écologie. En avril, le réseau social a notamment affirmé que la totalité de ses bureaux et de ses centres de données fonctionnaient via l’énergie verte, respectant ainsi la promesse passée il y a plusieurs années.
Le bouleversement du climat est un souci majeur du monde actuel et du futur. Le mastodonte des réseaux sociaux l’a bien compris et fait tout afin de répondre au défi majeur de l’environnement et des énergies renouvelables. La firme l’a affirmé récemment dans un billet de blog. Le groupe a aussi dit que le soutien de sa future croissance sera à 100 % fait avec des énergies vertes et que d’ici dix ans la totalité de la chaîne logistique dévoilera une empreinte carbone entièrement neutre.
Énergie éolienne pour le géant Facebook
Attention, 100 % d’énergies renouvelables pour Facebook ne signifie pas que chacune des onces d’électricité utilisée par Facebook provient de sources renouvelables. Pour atteindre la neutralité carbone dont le réseau social se targue, la société a utilisé des systèmes de crédit carbone. La société est un des plus gros acheteurs d’énergie renouvelable dans le monde, avec des contrats concernant plus de six gigawatts d’énergie éolienne et solaire dans dix-huit États et cinq pays.
Le concept de Facebook se caractérise par l’équilibrage de son empreinte écologique en acquérant des genres de « bon carbone » produits par des sociétés actrices dans l’énergie verte. Dans la situation de Facebook, cela signifie que le groupe a acquis un volume d’énergie « propre » semblable à ce que l’entreprise a consommé. Cela offre la possibilité de ne pas s’inquiéter de la provenance du courant utilisé, le « mix » énergétique (cumul des sources de conception d’énergie fossile, nucléaire ou renouvelable mises dans le circuit électrique) ne pouvant pas être différencié.
Les crédits carbone, un système critiqué
Néanmoins, le système est critiqué et la plupart du temps caractérisé de « droit à polluer » ne s’occupant pas de la base des activités produisant des gaz à effet de serre. L’offre supplantant grandement la demande, le tarif des crédits carbone a fortement chuté, offrant la possibilité aux entreprises d’acquérir de l’énergie renouvelable pour peu d’argent sans faire beaucoup d’investissements dans les sociétés qui la conçoive.
Facebook agissant à une échelle internationale, les investissements sont tout de même conséquents avec environ huit milliards de dollars injectés dans le milieu. En outre, les investissements sont dirigés en direction d’initiatives à proximité des lieux où l’entreprise agit afin d’éviter une nouvelle critique : celle d’acquérir son énergie renouvelable dans les pays en développement où elle ne coûte quasiment rien.
Les géants du web et le green washing
Le Géants du Web ne sont pas les uniques groupes à désirer rendre leur image plus verte et respectueuse de l’environnement. Depuis des années, et surtout la finalisation des accords de Paris sur le climat en 2016, les grands noms du web ont tous revu à la hausse leurs finalités environnementales.
Les mastodontes Google, Microsoft et Apple par exemple, ciblent eux également la neutralité carbone d’ici neuf ans. Afin d’y arriver, la célèbre marque à la pomme a injecté de l’argent dans un gigantesque parc de modules de batteries Tesla dans le but d’entreposer et fournir l’énergie renouvelable provenant de sa ferme solaire.
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