Un des buts majeurs du groupe Amazon est de robotiser ses entrepôts. Pour cela, la société avait procédé au rachat d’une entreprise experte dans l’usage des robots dans le domaine de la logistique. Actuellement, le géant Amazon a plus de 200 000 véhicules robotiques appelés « drives ».
Le groupe a tout à fait conscience du fait qu’après avoir affirmé son objectif d’augmentation continue de la robotisation de ses entrepôts, la société ne pourrait pas promouvoir la création d’emplois. C’est pourquoi l’entreprise est extrêmement prudente quand elle parle de la présence grandissante de la robotique dans ses entrepôts.
Il y a de multiples aspects qui influencent sur les courts délais de livraison d’Amazon. Néanmoins, le secret réel concerne la manière dont les humains et les robots marchent en coordination dans le but d’offrir une véritable symphonie de productivité.
Robotisation de Amazon : les faits sont là !
Il y a huit ans, le géant Amazon a effectué le rachat de la société Kiva Systems, possédant plusieurs brevets et robots experts dans le domaine de la logistique. Désormais, l’ancien Kyva Systems se nomme Amazon Robotics. Dans sa finalité de robotisation, le groupe a nommé Tye Brady patron du secteur recherche-développement. Par la suite, le géant américain a annoncé la mise en place d’un centre d’innovation dans le domaine de la robotique. Ce dernier a été construit dans la ville américaine de Westborough dans l’État du Massachusetts. Dans cette infrastructure de plus de 32.000 m², près de 200 experts fabriqueront les nouveaux robots de l’entreprise dès l’an prochain.
Chaque robot aura la capacité de bouger une tonne sur quatre mètres en une seule petite seconde. Fin 2019, le groupe avait environ 200 000 véhicules robotiques appelés drives, dont la mission sera le transport de marchandises vers les centres du groupe aux USA. Ainsi, en seulement une année, le nombre de robots de l’entreprise s’est vu multiplié par deux. À titre de comparaison, l’entreprise possédait seulement quinze mille robots il y a six ans.
La présence de milliers de drivers dans le pays
Dans le pays, le centre de distribution de Bretigny-sur-Orge (situé dans le département de l’Essonne), ayant ouvert ses portes l’an dernier, possèderait entre trois mille et quatre mille de ces drives, en plus de l’apport de ses salariés, si on se fit aux chiffres du groupe Amazon. Par contre, dans l’entrepôt CDG7 de Senlis, situé dans la région de la Picardie, il n’y a pas de drives. Or, deux nouveaux genres de robots sont en train de voir le jour, et ils vont concurrencer les salariés.
Parallèlement, d’autres robots sont utilisés pour effectuer le packaging des palettes, avant que ces dernières soient disposées dans les camions. Chacune de ces machines peut bouger près d’une tonne sur quatre mètres, et cela en une seule petite seconde. Ce type de robots est positionné parallèlement aux postes où des employés manipulent les palettes avec la technique traditionnelle.
Amazon et un objectif d’une robotisation totale
Signalons également la présence de machines effectuant un tri par rapport aux produits arrivant sur un chargement identique. Ces articles provenant du même endroit doivent par la suite partir en direction de destinations diverses et variées. Ce travail de tri s’effectue en quantités extrêmement précises. Ce n’est pas une question de poids, mais bel et bien de vitesse : le robot travaille à des cadences de productivité que ne peut pas atteindre l’humain. Grâce au scan du code-barres, le robot manipule l’article en seulement quelques secondes en direction de son lieu de destination.
L’an dernier, le directeur du groupe Amazon Robotics avait affirmé à la société Reuters que, si la robotisation de différentes étapes du travail logistique avait nettement progressé, l’entrepôt totalement robotisé serait un objectif seulement atteignable dans une dizaine d’années.
La rédaction de Passages n’a pas participé à la réalisation de ce contenu.