Ce mardi 05 mars, à l’occasion du « Super Tuesday », les électeurs américains sont appelés aux urnes à travers 15 Etats et un territoire pour choisir leur candidat démocrate et républicain à la présidentielle. Une date cruciale du calendrier des primaires qui devrait confirmer l’inévitable duel Biden-Trump.
Aux USA, c’est le jour J du Super Tuesday. Des millions d’américains vont voter pour leur candidat républicain et démocrate à la présidentielle, prévue en novembre prochain. Si cette journée est si cruciale, c’est parce que 15 Etats organisent ces primaires au même moment. De l’Alaska à l’Arkansas, du Texas à la Virginie, du Maine à la Californie… Traditionnellement donc, le Super Tuesday propulse des candidats vers l’investiture, ou, à l’inverse, calme les ambitions de certains.
Quels sont les candidats favoris ?
Côté républicain, plus d’un tiers des délégués chargés de nommer le futur candidat du parti (874 délégués sur les 2 429 au total) seront élus aujourd’hui. Hormis la primaire à Washington, remportée par Nikki Haley, c’est, à l’heure actuelle, Donald Trump qui a remporté tous les Etats qui ont déjà voté aux primaires en amont du Super Tuesday. C’est donc la journée de la dernière chance pour Nikki Haley, seule rivale encore en course.
Concernant les démocrates, le suspens n’existe quasiment plus. Joe Biden devrait, sans le moindre doute, être le candidat pour son parti.
Une journée essentielle pour Donald Trump
Donald Trump mise donc sur une ultime démonstration de force pour écarter définitivement Nikki Haley, et se focaliser sur le match retour contre Joe Biden. D’après les sondages, Trump est censé remporter chacun des prochains Etat en jeu, s’appuyant, comme d’habitude, sur une base de fidèles très solide. Résultat : le clan de Donald Trump table sur une victoire aux primaires au plus tard le 19 mars.
Des délégués qui pèsent plus que les voix
C’est la spécificité de ces primaires : pour obtenir les clés de l’investiture, les candidats ont l’obligation de décrocher un certain nombre de délégués. Le candidat qui obtient le plus de voix remporte tous les délégués de l’Etat. Au fond, peu importe le nombre de voix exact recueillies afin d’y arriver. Une deuxième place peut ainsi être synonyme d’aucun délégué supplémentaire.
Par exemple, Nikki Haley a rassemblé 40% des voix en Caroline du Sud mais n’a ajouté que trois délégués à son panier, tandis que Donald Trump en a obtenu 47. Ce système qui tend à avantager les favoris a quasiment détruit toutes les chances de la rivale du milliardaire.