Octobre aura été le mois portant sur la prévention et la sensibilisation du cancer du sein, celui qu’on retrouve le plus chez la femme. Une de ses causes d’apparition serait la pollution de l’air.
Le dioxyde de nitrogène, dit NO2, est un gaz à effet de serre présent dans l’atmosphère. Une exposition éphémère à ce dernier est nocif et peut dégrader les voies respiratoires. Si cela se produit sur le long terme, les conséquences peuvent être encore pires. Ainsi, récemment, une étude a dévoilé la fonction du dioxyde de nitrogène dans le cancer du sein.
NO2 et cancer du sein : un mélange dangereux
Nous allons découvrir des renseignements provenant du projet E3N, effectuée par l’Inserm depuis plus de 32 ans et qui se penche sur l’état de santé des femmes. L’exposition au dioxyde de nitrogène, dont la modélisation est faite par les deux solutions informatiques CHIMERE et LUR – offrant la possibilité d’analyser les conséquences des éléments de pollution atmosphérique – a été définie pour 10 444 de ces dernières selon leur zone d’habitation. Chez ces dames, près de 50 % ont un cancer du sein, l’autre non.
Les conclusions affirment que l’exposition allongée au dioxyde de nitrogène engendre une hausse du danger de cancer du sein : environ 13 % pour les mesures provenant de l’outil CHIMERE et près de 7 % pour celles signées LUR. Les experts dévoilent des variations conséquentes en fonction du sous-genre du cancer du sein, positif ou négatif au récepteur d’œstrogène (ER+). Le danger de cancer du sein ER+ connaît une hausse de 17 % et 8 % à la suite d’une exposition accrue au dioxyde de nitrogène, selon les données respectives des solutions technologiques CHIMERE et LUR. Cette étude offre des informations permettant d’apprendre que la pollution atmosphérique a un impact sur le risque de survenue du cancer du sein. Parallèlement, il augmente les chances d’apparition de divers soucis liés à la respiration.
Une consommation excessive de sucre n’est pas bon pour l’organisme. C’est avéré. Le surplus de sucre, et essentiellement de boissons sucrées, favorise la survenue de caries dentaires, de surpoids et même plus grave : de l’obésité. En consommer trop serait également mêlé à une hausse du danger de diabète de type 2 et de problèmes cardiovasculaires.
Y a-t-il des liens entre sucre et cancer ?
Si ce lien est peu évident, une multitude de travaux de recherches actuels étudient le sujet, et leurs conclusions offrent un éclaircissement. Intégrés dans des milliers de produits conçus par les milieux agro-alimentaires, les édulcorants artificiels peuvent également être mis de façon ultérieure dans les aliments, en tant que « sucrettes » ou poudres.
Il existe des éventualités qu’il n’y a pas que les seuls sucres simples qui jouent une fonction dans la survenue de cancers. En effet, cela passe également par la prise de poids. D’autres rouages pourraient néanmoins entrer en jeu, même s’il n’y a pas de prise de poids. Néanmoins, il est vivement recommandé de restreindre les apports en sucres simples.
Toutefois, depuis des années, nous voyons bien que la consommation de ce genre d’articles n’est pas positive pour l’organisme. Par conséquent, des études sur le sujet dévoilent que la consommation d’édulcorant augmente les possibilités d’avoir un cancer. Ces dernières ont été effectuées par rapport à NutriNet-Santé. Il s’agit d’une étude de cohorte dont la finalité est de définir du mieux possible les liens entre la santé et la nutrition. Plus de 500 000 internautes y participent.
Évitez les édulcorants et diminuez la consommation de sucre dans sa globalité !
Au fil des années, a été confirmé que l’un des facteurs de danger majeurs de survenue de cancers est l’obésité. Voici la liste de ceux concernés : pancréas, foie, côlon-rectum, sein à la suite de la ménopause, endomètre, rein, œsophage, bouche, larynx, pharynx, estomac, vésicule biliaire, ovaires ainsi que prostate. Même chose avec les problèmes cardiovasculaires. C’est pourquoi il faut limiter la consommation d’édulcorants pour éviter le surpoids, les maladies cérébrovasculaires et donc les cancers.
Outre ces liens, les autorités de santé ne conseillent pas les édulcorants. Ce n’est pas une bonne alternative au sucre. Elles recommandent de baisser le plus possible le goût sucré dans les repas. Évidemment, vous pouvez manger sucré, mais en faisant preuve de modération et de prudence.
Même si le cancer est une maladie dont plusieurs aspects nous échappent encore, voici quelques habitudes de vie préventives à mettre en place. Elles sont positives pour votre santé et diminuent les facteurs de risques et les chances d’être touché par le cancer : arrêter de fumer, protéger la peau du soleil, éviter le surpoids, soyez actif une trentaine de minutes tous les jours, diminuez votre consommation de viandes rouges et de sel, restreignez celle quotidienne d’alcool à deux verres pour les hommes et un pour les femmes et enfin tournez-vous le plus possible vers les fruits, légumes et légumineuses.