Le site de Saclay du CEA possède l’imagerie par résonance magnétique la plus efficace à l’international. Pensé et façonné via le projet Yseult, il a donné ses premiers clichés. Or, ce n’est pas un cerveau ou un quelconque organe humain qui a été photographié mais … un potimarron ! Cette véritable avancée technologique sera proposée à la recherche sur le cerveau et à son fonctionnement.
L’IRM ne se sert pas, au contraire du scanner ou de la radiographie, des rayons X. Le concept de l’imagerie par résonance magnétique est pensé et conçu sur les spécificités magnétiques d’un atome, l’hydrogène, présent, à des degrés divers, dans la totalité des tissus de l’organisme. Il y a deux genres d’imageries par résonance magnétique (dans la pratique, on nomme IRM la méthode comme l’appareil ou imageur) : l’imagerie par résonance magnétique à champ fermé et celle à champ ouvert. L’imagerie par résonance magnétique se caractérise par un examen d’imagerie médicale qui ne se sert pas de radioactivité. Cela n’est pas dangereux et ne provoque aucune douleur. Néanmoins, de multiples individus subissent le stress à la seule idée de subir ce genre d’examens. La principale peur est de devoir rentrer dans le tunnel de l’équipement. La sensation d’enfermement en effraie plus d’un. Si c’est votre situation, n’hésitez pas à échanger dès la prise de rendez-vous.
Présentation de cet IRM
132 tonnes, 5 mètres en longueur, 5 mètres de diamètre extérieur pour 90 centimètres de diamètre intérieur : voici les caractéristiques majeures de l’appareil le plus puissant à l’international. Pensé et conçu par le CEA par rapport au projet Iseult, cet engin est littéralement incroyable. Sa puissance est certainement l’aspect le plus impressionnant de tous. L’aimant de la machine engendre un champ magnétique nominal de 11,7 teslas.
À titre de comparaison, c’est nettement plus que les appareils hospitaliers basiques (1,5 ou 3 teslas). Cet équipement a pour but d’en apprendre plus sur les secrets du cerveau et de son fonctionnement. Toutefois, avant d’effectuer la première imagerie par résonance magnétique (imagerie par résonance magnétique) sur un individu, les experts ont obtenu des clichés via une cucurbitacée.
Une résolution d’image obtenue totalement inédite
Dans l’histoire, un potimarron n’a jamais été pris en photo avec une précision aussi grande. Le champ magnétique nominal produit via l’aimant offre la possibilité d’obtenir une résolution de 400 microns dans les trois dimensions. Des premiers clichés uniques et plus que prometteurs sont un signe de futures magnifiques découvertes sur le cerveau de l’être humain.
Vingt années de travail auront été nécessaires aux experts du CEA et à leurs collaborateurs afin d’aboutir à cela. L’aimant a été pensé et conçu à Belfort, dans la grande usine Alstom, plus connue aujourd’hui sous le nom de General Electric. L’alimentation de ce dernier se fait au moyen d’un courant électrique extrêmement puissant : 1 500 ampères. Le refroidissement est fait grâce à de l’hélium superfluide à une température extrême de -271,35 degrés. L’aimant est présent à NeuroSpin. Il s’agit de la plateforme de neuro-imagerie du site de Paris-Saclay. Une chose est sûre : le chirurgien du futur passera forcément par l’imagerie médicale !
Des clichés qui sont dix fois plus précis !
L’imagerie par résonance magnétique du projet Yseult offrira la possibilité d’avoir des clichés du cerveau avec une précision dix fois plus grande que celles qui sont conçues actuellement.
Les experts doivent encore concevoir une méthodologie dans le but que l’imagerie par résonance magnétique marche sans aucune faille. Ils doivent aussi décrocher l’autorisation des autorités sanitaires avant que quelqu’un ne se pose entre les parois de la machine. D’ici là, on se servira certainement d’autres cucurbitacées (plantes rampantes ou grimpantes comme le concombre, le melon, la courgette, la pastèque ou encore les courges) dans le but de régler parfaitement l’IRM.