Lors de la Journée mondiale contre le cancer, dont le but est la mise en avant de cette maladie protéiforme concernant des millions et des millions de Français chaque année. Profitons-en afin de faire le point par rapport aux meilleures pistes de traitement.
Parmi elles, il y a notamment tirer encore mieux partie de l’approche thérapeutique qu’est l’immunothérapie ou encore la vaccination afin de lutter contre la tumeur. Afin de lutter contre les cancers, qui sont actuellement la seconde cause de décès à l’international, avec environ 9,6 millions de décès en 2018, différentes pistes prometteuses se matérialisent.
Immunothérapie : un nouveau traitement ?
Une des premières solutions miracles face au cancer est l’immunothérapie. Cette pratique permet de changer le fonctionnement du système immunitaire afin de lui offrir la possibilité d’identifier les cellules cancéreuses. L’immunothérapie a totalement changé la prise en compte des cancers depuis plus de dix ans. Néanmoins, les traitements sont pertinents chez près de 25 % des patients, avec de grandes divergences en fonction du genre de cancers. Désormais, le but est de hausser ce taux. Il faut savoir qu’actuellement près de 80 % des molécules ou des voies thérapeutiques en cours de conception s’avèrent être des immunothérapies.
Les experts effectuent notamment des tests par rapport au mix d’une chimiothérapie ainsi que d’une immunothérapie. Pour la première nommée, elle engendre des mutations au niveau des cellules touchées par le cancer, ce qui les rend plus aisément repérables par le système immunitaire. Énormément d’espoirs demeurent également dans les traitements de type « inhibiteurs de points de contrôle », dont le but est de « stimuler » les lymphocytes tueurs intégrés dans la tumeur. Or, ces derniers sont « annihilés » à cause de cette dernière. Ce genre de traitements a déjà offert la possibilité d’optimiser légèrement le pronostic au niveau du mélanome ainsi que du cancer du poumon.
Ces traitements sont un véritable espoir pour les dix à quinze pour cent de cancers du sein à « mauvais pronostic », nommés aussi « triple négatif », et qui n’ont malheureusement aucun traitement efficace à l’heure actuelle. Une étude effectuée par rapport au durvalumab (il s’agit d’un produit vendu par le groupe AstraZeneca pour des cancers du poumon spécifiques), apparue récemment dans l’excellent revue scientifique « Nature Medicine », dévoile que cet anticorps optimise la survie des femmes touchées par ce genre de cancers.
Un vaccin afin de traiter le cancer ?
Des essais actuels testent les performances de vaccins à buts thérapeutiques, et non à des fins de prévention. C’est la route choisie par une PME française, nommée Transgene. Cette dernière a conçu un vaccin anti-virus HPV (nommé papillomavirus) mêlé à une immunothérapie basique. Un autre essai d’un vaccin personnalisé du même laboratoire a commencé à l’Oncopole de Toulouse, par rapport au traitement de personnes touchées de cancers de la tête ainsi que du cou.
Ce traitement se caractérise par la mise à disposition au système immunitaire d’un genre de reconnaissance faciale se basant sur les mutations génétiques spécifiques à la tumeur de chaque individu, « afin que ce dernier analyse les cellules touchées par le cancer et engendre une réaction immunitaire particulière ».
La dénomination de « vaccin » provient du fait que, au contraire d’autres immunothérapies, « on va réellement tenter de viser des protéines n’étant pas dévoilées par les cellules classiques, mais uniquement via les cellules tumorales. Au final, on conçoit un vaccin pour que le corps combatte ces protéines afin que le corps s’immunise contre ces dernières.
Et enfin, les nanoparticules
Une autre route possible en tant que traitement contre le cancer se caractérise par l’optimisation des performances des molécules existantes en les entourant dans des « nanocapsules » composées de lipides. Le but est d’obtenir une meilleure distribution du médicament, afin qu’il se rende directement dans les cellules tumorales et ne dégrade pas les cellules classiques, restreignant ainsi ses conséquences nocives et toxiques pour le corps. Des essais cliniques positifs ont eu lieu à l’Institut Curie tirent comme conclusion que l’injection de nano-billes de métal directement au niveau de la tumeur optimise le niveau de performances de la radiothérapie (technique de traitement locorégional des cancers, se servant de radiations afin de détruire les cellules cancéreuses en stoppant leur capacité de multiplication).
Autre option : des équipes d’experts américains se servent de bactéries ayant subi des modifications génétiques afin de donner un « cocktail toxique » au milieu de la tumeur, peu vascularisée et surtout où les molécules de chimiothérapie transitant par le sang n’arrivent pas.