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Protection des jeunes en ligne : quels rôles pour les plateformes sociales ?

La rédaction Publié par La rédaction
23 janvier 2020
dans Actu, Apps, Tech
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Protection des jeunes en ligne : quels rôles pour les plateformes sociales ?
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Les impacts psychologiques des réseaux sociaux sur les mineurs et, notamment, les plus jeunes d’entre eux sont désormais très bien documentés par la littérature scientifique. La mobilisation des pouvoirs publics pour un encadrement législatif ferme et une politique de sensibilisation accrue est nécessaire. Pour autant, elle demeure insuffisante pour assurer une saine protection des utilisateurs. De plus en plus, les plateformes, comme la Française Yubo ou l’Américaine Instagram, se mobilisent et tentent de mettre en œuvre des approches innovantes pour assurer une plus grande protection de leurs utilisateurs. 

En finir avec le like pour protéger la santé mentale des adolescents

Les études scientifiques s’accordent pour témoigner de l’impact néfaste de certaines pratiques en vogue dans l’espace digital sur la psychologie des adolescents. Une étude, publiée par des chercheurs de l’Université de Montréal, a montré que le taux de stress des adolescents, caractérisé par la présence de cortisol dans le sang, était conditionné par le nombre d’amis sur Facebook. Un résultat qui concorde avec ceux de l’Université de Copenhague, qui conclut dans des recherches menées en 2015 auprès de 1 095 participants, que 41 % des utilisateurs des réseaux sociaux sont « anxieux, tristes, et/ou déprimés ». En revanche, mettre un terme, sinon réduire fortement, ses connexions à Facebook pourrait rendre plus heureux. Ces similitudes dans les conclusions des différentes études scientifiques ne sont, bien évidemment, pas des hasards. « Il y a énormément de comparaisons sociales. Quand on regarde la vie des autres, il est facile de conclure qu’elle est plus cool que la vôtre » explique la psychologue Melissa G. Hunt.

Chez les adolescents, qui apprennent à se construire par le regard de leurs pairs, les effets peuvent être bien plus dramatiques. Pour autant, plus qu’aux réseaux sociaux eux-mêmes, ces conséquences néfastes seraient plutôt liées aux classements symboliques qui dictent les hiérarchies dans le monde virtuel, notamment le nombre de likes ou de partages d’une publication. Certaines plateformes tentent d’adopter une approche différente. La plateforme sociale Yubo, qui rassemble 25 millions d’inscrits dans le monde, a décidé de prendre les devants et a purement et simplement banni tout système de like. Une approche atypique mise en œuvre dès son lancement qui n’entame pourtant pas son succès auprès des jeunes. Étonnamment, Instagram, le réseau le plus à même de générer de la frustration liée au nombre de likes, teste une version où le nombre de likes reçus n’apparaît pas publiquement. En parallèle, certaines des influenceuses les plus populaires du réseau social dénoncent l’envers du décor et s’engagent, de plus en plus, à publier des photos « sans filtre ».

Bannir — pour leur bien — l’accès des plus jeunes aux réseaux sociaux

Théoriquement, les moins de 13 ans sont interdits sur la quasi-totalité des réseaux sociaux. D’abord, car il est totalement prohibé de récolter des informations personnelles sur un jeune de moins de 13 ans. Ensuite, parce qu’ils sont les plus susceptibles d’attirer les utilisateurs les plus malveillants, prédateurs sexuels notamment. Mais les limites d’âge sont très délicates à appliquer, faute de filtres suffisants implémentés sur les plateformes. L’utilisation de faux profils ou la modification volontaire de la date de naissance lors de l’inscription sont des pratiques récurrentes et très aisément mises en œuvre par les plus jeunes. L’Association Génération numérique a publié, en octobre 2018, les conclusions d’une étude menée auprès de 16 578 collégiens de 6e et de 5e. En 2018, plus de la moitié d’entre eux étaient inscrits sur au moins un réseau social. Mais, en moyenne, les élèves de 5e sont inscrits sur au moins 3,9 plateformes différentes. Les plus visées sont Snapchat (85 %), Instagram (66,7 %) ou encore la très controversée Chinoise Tik Tok (42 %), même si les traditionnelles Facebook (28,7 %) et Messenger (27 %) ne sont pas en reste. Sur Tik Tok, certaines influenceuses extrêmement jeunes dépassent le million d’abonnés. Brianna Bunchanan, âgée de 13 ans, cumule ainsi 1,6 million d’abonnés.

Pour faire face à l’afflux de « ces petits clandestins du web », Yubo a pris plusieurs mesures d’ampleur. « Nous avons aussi noué un partenariat solide avec l’application Yoti qui est, aujourd’hui, à la pointe des avancées technologiques dans le domaine de la sécurité online. Ce partenariat nous permet de vérifier les photos de profil et de déterminer très précisément l’âge de nos internautes. Si une photo ne semble pas correspondre à l’âge déclaré, la pièce d’identité de l’utilisateur est exigée » explique Sacha Lazimi, CEO et co fondateur de Yubo, au magazine Entreprendre.

Instagram a aussi annoncé, en décembre dernier, interdire l’accès des moins de 13 ans à la plateforme, sans pour autant détailler les moyens pour y parvenir. Cependant, un formulaire permettant de signaler la présence d’un mineur de moins de 13 ans a été mis en ligne sur le site. Face aux difficultés de certaines plateformes à garantir la protection des mineurs, le magazine CNETFrance, spécialisé sur les enjeux du numérique, a tiré la sonnette d’alarme et conseille aux parents d’une jeune enfant désireuse de s’inscrire sur un réseau social « de l’informer, de la sensibiliser et de l’accompagner, si elle est vraiment déterminée à s’y rendre ».

Vers une sensibilisation accrue sur les réseaux sociaux : pouvoirs publics, acteurs du numérique et associations en première ligne

Au-delà de la mobilisation salutaire de certains réseaux sociaux pour garantir la sérénité et la sécurité des jeunes sur internet, une campagne de sensibilisation accrue des pouvoirs publics est attendue. En effet, les mineurs restent les premiers acteurs de la sérénité des échanges sur les réseaux sociaux et peuvent, dans une certaine mesure, contribuer à leur propre sécurité. Un protocole d’engagements, signé entre les pouvoirs publics et les acteurs du numérique (moteurs de recherche, réseaux sociaux…), doit permettre « de développer l’information délivrée aux mineurs et renforcer l’offre d’accompagnement sur les thématiques liées à la sexualité » afin, notamment, de garantir leur moindre exposition aux contenus pornographiques. Le 200 000, un numéro d’écoute pour les victimes de cyberviolence, a aussi été créé pour recueillir les témoignages et accompagner les élèves dans leur reconstruction.

Mais, en France, la mission de sensibilisation est traditionnellement dévolue aux associations spécialisées. E-Enfance, liée au ministère de l’Éducation nationale, s’attache ainsi à mener des campagnes auprès jeunes élèves de primaires pour les encourager à se protéger des « contenus inadaptés » ou encore à « adopter une attitude responsable sur internet ». Une mission d’intérêt public nécessaire mais encore insuffisante.

Les parents, souvent démunis, doivent aussi prendre conscience des abus potentiels dont pourraient être victimes leurs enfants. D’autant qu’ils sont parfois vecteurs de comportements à risque, en affichant volontairement leurs enfants sur les réseaux sociaux et contribuant, ainsi, à leur exposition numérique.

Tags: instagramréseaux sociauxyubo
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