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Démographie, développement durable et géopolitique

Roland Pourtier Publié par Roland Pourtier
6 mai 2018
dans Géopolitique
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Démographie, développement durable et géopolitique
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La démographie est l’oubliée d’un développement durable indéfiniment décliné en ses trois composantes économique, sociale, environnementale. Pourtant, le nombre des hommes, leur répartition géographique, leur mobilité et les dynamiques de croissance en sont une composante essentielle. Le discours habituel, s’il insiste sur le devoir de léguer aux générations futures une planète viable – et pour y parvenir de lutter contre le réchauffement climatique et l’appauvrissement de la biodiversité – se montre peu disert sur l’intergénérationnel, abandonné aux caisses de retraite. En réalité tout est interdépendant, l’avenir de la planète est inscrit dans les pyramides des âges et les courbes de croissance démographique, encore plus sûrement que dans les émissions de gaz à effet de serre. Or, fort curieusement, les questions de population ont été absentes de la COP 21 comme nous en avons fait état dans une chronique antérieure (« COP 21 : le climat éclipse la démographie », Passages, n° 185, 2015). À l’occasion de la COP 22 réunie à Marrakech en novembre 2016, l’association Démographie responsable a lancé une pétition « Pour que la démographie soit évoquée à la Cop 22 ». Sans succès : elle est une fois encore passée à la trappe, alors même que la conférence avait lieu en Afrique, le continent le plus exposé aux risques d’une explosion démographique sans précédent. Comment l’arrivée d’un milliard supplémentaire d’Africains d’ici à 2050 pourrait-elle, en effet, ne pas avoir d’incidence sur les évolutions économiques, écologiques et sociales aux échelles locales, continentales et planétaires ? On reste confondu devant l’occultation des dynamiques de population dans l’élaboration des perspectives politiques censées préparer le futur de l’humanité. Cet oubli, volontaire ou non, fait perdre de sa crédibilité aux grand-messes de l’écologisme.

Cet étrange silence souligne combien la pensée de Malthus est restée taboue. Les présupposés idéologiques biaisent les débats. Cornucopiens et malthusiens se replient sur l’Aventin de leurs certitudes. Cependant, l’actualité géopolitique actuelle braque ses feux sur les pressions migratoires du Sud vers le Nord, des pays pauvres vers les pays riches, ne permettant plus d’éluder la question. Cela n’est certes pas nouveau : l’Amérique a été peuplée par le flux des pauvres de l’Europe entière, comme ces Irlandais chassés par la grande famine des années 1845-1848. La nouveauté tient aux réactions vis-à-vis des vagues migratoires contemporaines. De la vieille Europe au nouveau monde, le rejet s’est substitué à l’accueil, l’attitude des bras ouverts d’Angela Merkel n’ayant été qu’une exception. Donald Trump proclame son intention d’édifier un mur infranchissable pour endiguer la migration mexicaine. L’Europe balance entre des politiques de contrôle de ses frontières qui divisent ses membres, et un devoir humanitaire d’accueil de populations en danger. Elle balbutie une grammaire hésitante de différenciation entre demandeurs d’asile et migrants économiques. Les drames qui se jouent en Méditerranée disent assez la volonté des migrants de gagner coûte que coûte une Europe désemparée face à l’ampleur de flux qui ne sont pas près de se tarir. Calais résume l’aporie des décisions à prendre.

Le fait nouveau que le politiquement correct s’est longtemps refusé à nommer clairement réside dans les caractéristiques culturelles, religieuses et raciales (dire que les races n’existent pas n’en abolit pas la perception) des migrants. La démographie française porte les marques profondes de la migration. L’entre-deux-guerres a accueilli les vagues de migrants économiques (Polonais et Italiens), ou politiques (Russes et Espagnols), tous aujourd’hui intégrés à la nation française, tout comme les Portugais. Une culture et des valeurs partagées nourries des héritages gréco-romains et judéo-chrétiens ouvrent la voie à une fusion des populations dès lors que la langue française est partagée. L’arrivée de populations extra-européennes pose la question nouvelle du multiculturalisme, de la cohabitation ou de la ségrégation. Les Asiatiques, qu’il s’agisse d’originaires d’Asie du Sud-Est communément désignés comme « Chinois » ou du monde indien gardent leur quant à soi ; leur regroupement résidentiel comme dans le quartier de la porte de Choisy à Paris ne suscite pas d’hostilité ou d’inquiétude. Il n’en va pas de même des populations musulmanes d’origine essentiellement africaine. Le simple fait d’évoquer ce problème expose au risque d’islamophobie tant la vérité est difficile à dire sur ce sujet clivant mais décisif pour l’avenir de la paix sociale en France. Question de nombre (5 millions de musulmans ?) et de géographie : de véritables ghettos se sont constitués au nord-est de Paris et surtout dans les banlieues populaires dont le désormais emblématique « 9-3 ». Les politiques de la ville ont toutes échoué à résorber les concentrations communautaires dans des quartiers dont certains sont sortis du radar de l’État. Les attentats islamistes avivent les peurs, le « pas d’amalgame » rituel ne dépasse pas sa fonction incantatoire dès lors que le communautarisme s’ancre dans des territoires de non-droit.

L’évolution de la France rejoint celle des États-Unis. Le melting-pot a fonctionné avec les populations d’origine européenne mais a buté sur la question des Noirs. Les processus de ghettoïsation ont été parfaitement étudiés par l’École de Chicago. L’égalité des droits, désormais acquise, n’a pas gommé la ségrégation tandis que la pression des Latinos ajoute une nouvelle menace sur la domination historique des White dont le poids démographique ne cesse de décliner. La société américaine s’est construite sur le multiculturalisme, contrairement à la société française assimilationniste, mais les deux trajectoires se rejoignent aujourd’hui de facto. On comprend la similitude de réaction vis-à-vis de la pression migratoire de leur Sud respectif.

Au-delà de l’émotion suscitée par les drames de l’émigration et de l’exploitation politique du « péril migratoire », il faut sans cesse revenir aux chiffres et interroger les tendances. La population mondiale est créditée en 2015 de 7,3 milliards d’habitants, avec une projection de 9,8 milliards en 2050. Elle est en passe de se stabiliser, voire d’amorcer une diminution d’ici à la fin du siècle. Les prévisions démographiques sur le très long terme étant trop hasardeuses on restera à l’horizon 2050, un horizon que dépasseront la majorité des vivants d’aujourd’hui. Le changement majeur réside moins dans la croissance globale de la population mondiale que dans le bouleversement de sa répartition continentale.

Sur un siècle, l’Asie se maintient autour de 55 %, l’Amérique dans son ensemble baisse légèrement, l’Afrique explose, l’Europe s’effondre. En Amérique, la part des États-Unis et du Canada diminue de 30 %, celle de l’Amérique latine augmente de 25 %. Il faudrait avoir constamment ce tableau sous les yeux. En un siècle la population de l’Afrique aura presque triplé. Dans le même temps celle de l’Europe sera divisée par trois. Bouleversement décisif de la démographie mondiale. En affinant l’analyse on observe que celui-ci est dû principalement à l’Afrique tropicale (l’Afrique noire subsaharienne moins l’Afrique australe) dont la population devrait passer de 164 millions en 1950 à 2 milliards en 2050, soit en pourcentage de 6 % à 20 % de la population mondiale. C’est un changement de paradigme d’une ampleur inédite dans l’histoire de l’humanité, un défi colossal aux portes d’une Europe vieillissante. « Nous autres civilisations savons maintenant que nous sommes mortelles » rappelait Paul Valéry en 1919, au lendemain de la boucherie de la Première Guerre mondiale, prélude à la barbarie de la Seconde. Il pensait à la culture, plus qu’à la démographie, mais celle-ci fut un paramètre de la défaite de la France en 1940. Tout se tient, le quotidien des hommes comme le destin du monde se noue autour de paramètres démographiques.

Intervenir dans l’urgence humanitaire sur les conséquences de la pression migratoire est une chose. Agir sur ses causes en est une autre. Il y faut une vision de long terme. Il ne sera pas question ici des réfugiés pour fait de guerre (la crise en Syrie et en Irak, conjoncturelle, finira par se résoudre) dont une partie reviendra sur ses terres, mais de la vague de fond durable de la démographie africaine. Les réponses se situent habituellement sur le terrain de l’économie : fixer les populations par le développement, la création d’emplois et des conditions d’un bien-être qui émoussera le désir migratoire. Le développement devrait alors, mécaniquement, entraîner la baisse de la fécondité. Tel est le scénario de ceux qui pensent que « le développement est le meilleur des préservatifs ». Mais eu égard à l’inertie inhérente à la démographie, il est urgent de mettre en place, sans attendre les effets escomptés du développement, des politiques volontaristes permettant d’accélérer une transition démographique restée au milieu du gué. En Afrique tropicale, la mortalité a fortement reculé alors que la fécondité reste très élevée : partout plus de 4 enfants par femme et, dans la moitié des États entre 5 et 7 (7,6 au Niger, record absolu). Par comparaison, à l’échelle mondiale seuls l’Afghanistan, l’Irak, le Yémen et Timor-Est ont un taux de fécondité supérieur à 4. La « révolution contraceptive » tarde, pour diverses raisons, à s’imposer en Afrique tropicale comme elle l’a fait dans le reste du monde. Les situations ne sont évidemment pas figées, l’indice synthétique de fécondité commence à reculer, à la faveur notamment d’une urbanisation qui progresse à grands pas.

Lorsque les pays du Maghreb accédèrent à l’indépendance, maints analystes expliquaient que la baisse de la fécondité (située alors entre 6 et 8) serait entravée par l’islam et le statut de la femme. Pourtant, il a suffi d’une génération pour achever, ou presque, la transition démographique. L’effondrement de la fécondité a été spectaculaire en Tunisie : 2,1 enfants par femme, à peine plus qu’en France. L’Algérie et le Maroc sont un peu moins avancés, mais leur ISF (Indice synthétique de fécondité) est deux fois moins élevé qu’en Afrique tropicale. Il n’y a aucune raison de penser que celle-ci serait incapable de suivre le processus mondial de baisse de la fécondité. La vraie question porte sur la vitesse du processus. Car il y a urgence, d’autant que les classes d’âge fécondes, très nombreuses, amplifient arithmétiquement les taux de natalité. La Chine, en son temps, avait compris qu’il lui fallait imposer des mesures drastiques de réduction des naissances, pour freiner la croissance démographique, au risque que la politique de l’enfant unique crée des déséquilibres générationnels qui commencent à faire sentir leurs effets. Mais entretemps, les politiques de population ont favorisé la croissance économique de la Chine dont l’investissement démographique s’est trouvé grandement allégé.

Tous les pays qui sont sortis du sous-développement et ont accédé au statut d’émergent ont achevé leur transition démographique, apportant la démonstration de l’interdépendance entre fécondité réduite et développement. Or les pays africains aspirent à l’émergence, sans pour autant en prendre la mesure démographique. Les plans de développement du type « émergence à l’horizon 2030 » n’évoquent en général la démographie que sous l’angle de la « santé reproductive », occultant le contrôle des naissances. Les enquêtes auprès des ménages montrent que le modèle de la famille nombreuse continue à prévaloir, hommes et femmes confondus. Les responsables politiques africains ont souvent encore une vision corrélant puissance et effectif de population, vision qui fut celle du tiers-monde, notamment de la Chine, dans les années 1950-1960, avant la prise de conscience de la catastrophe à laquelle conduirait le maintien d’une fécondité élevée dès lors que la mortalité diminue très rapidement.

En 1972, lors de la première conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement – conférence fondatrice du développement durable – Josué de Castro, médecin, géographe, anthropologue rappela que « la table du pauvre est maigre mais le lit de la misère est profond ». Peu suspect de malthusianisme dont il dénonçait la philosophie réduite à sa caricature anti-pauvre, il mettait néanmoins le doigt sur la plaie en soulignant l’étroitesse du lien entre pauvreté et fécondité. Le constat est universel, l’Histoire en atteste. En Europe, la transition démographique a accompagné sinon précédé l’élévation du niveau de vie. Les paysans du sud-ouest de la France ont pratiqué la politique de l’enfant unique au xixe siècle pour consolider l’héritage, jusqu’à l’excès d’un déficit démographique compensé par l’immigration d’agriculteurs belges. Dans le même temps, les prolifiques campagnes italiennes alimentaient l’émigration vers les Amériques. Quelques générations plus tard, l’Italie se retrouve en panne d’enfants avec un ISF moyen de 1,4 partagé par tous les pays d’Europe méditerranéenne, au même niveau que l’Allemagne et les pays d’Europe centrale.

L’histoire de la fécondité s’entrecroise avec celle des migrations, tissant la toile de fond du destin des civilisations. Les pays riches mais démographiquement appauvris s’inquiètent aujourd’hui d’une baisse de la fertilité liée au mode de vie et peut-être à des facteurs psychiques. C’est dans ce contexte que s’inscrivent les débats sur la PMA et les mères porteuses, aux antipodes des préoccupations des pays à la fécondité épanouie. Tous ces débats autour de la reproduction et des migrations investissent le politique. Les partis européens d’extrême droite agitent le spectre du grand remplacement, conséquence de l’immigration et des différentiels de fécondité. On ne peut plus esquiver la réflexion, même si le terrain surplombe des abîmes donnant le vertige.

Les projections démographiques et leurs incidences socio-économiques ne se réduisent pas à quelques équations savantes. Il faut lire Condorcet et Sauvy pour mesurer la profondeur humaine de la démographie, « science humaine » quand bien même elle s’appuie sur la rigueur mathématique. Une de ses interrogations centrales concerne la compatibilité entre ressources et peuplement, celle du fameux et insaisissable « optimum de population ». Alfred Sauvy dans sa Théorie générale de la population s’est longuement interrogé sur les données économiques et sociales permettant d’appréhender cet optimum dans des conditions historiques données de productivité. Ses positions anti-malthusiennes sont aussi celles développées par Ester Boserup dans son ouvrage Évolution agraire et pression démographique. Cependant, tout le monde s’accorde pour penser que l’accès aux besoins vitaux pour l’humanité fixe des limites à la population mondiale.

Le désaccord survient lorsqu’il s’agit de positionner le curseur. En 1975, Joseph Klatzmann s’interrogeait sur les moyens à mettre en œuvre pour « Nourrir dix milliards d’hommes ». La question est en fait moins celle de la production alimentaire, dont on sait qu’elle peut être résolue, que de sa distribution. Les famines ont encore affecté quelques pays jusqu’à la fin du xxe siècle (Éthiopie 1985, Somalie 1992) mais les systèmes d’alerte, la mondialisation et la rapidité de distribution de l’aide alimentaire, l’amélioration des infrastructures de transport et de stockage ont grandement amélioré la situation. Les famines qui menacent en 2017 sont liées aux théâtres de guerre (nord-est du Nigeria, Somalie, Soudan du Sud, Yémen). La raréfaction des ressources foncières a pu conduire dans un passé récent à des violences extrêmes comme au Rwanda et au Burundi où les massacres interethniques peuvent se lire comme des conflits pour l’accès à une terre devenue trop exiguë. Le génocide de 1994 au Rwanda a contribué à une prise de conscience démographique : la fécondité a été divisée par deux, passant de 8 en 1990 à 4 aujourd’hui. À l’inverse elle dépasse encore 6 au Burundi où les violences politico-ethniques ont pris un tour alarmant. De la tragédie rwandaise on retiendra que la prévention démographique pourrait éviter les régulations par des massacres de masse.

La consommation des ressources non renouvelables croît chaque année plus rapidement encore que les effectifs de l’humanité. Les mesures de l’empreinte écologique militent pour un usage plus modéré des ressources naturelles, rejoignant les préoccupations déjà exprimées dans le rapport Meadows, Halte à la croissance publié par le Club de Rome en 1972. La question va en réalité plus loin que celle des ressources et du « nombre de planètes consommées par an ». Calculé par l’ONG canadienne Global Footprint Network, le « jour de dépassement » des capacités régénératrices de la terre est de plus en plus précoce, 12 août 2015, 8 août 2016, 2 août 2017. Mais il existe un autre bien essentiel : l’espace disponible pour chaque habitant dans sa vie quotidienne, ses activités, ses déplacements, ses loisirs, espace diversement appréhendé selon les pratiques proxémiques de chaque culture. La concentration humaine n’est pas anodine, notamment en ce qui concerne l’habitat, qu’il s’agisse de la France des « grands ensembles » ou de tout autre partie du monde. La mutation de la Corée du Sud qui a bradé sa ruralité en empilant ses populations dans des immeubles collectifs standard interroge sur le sens du progrès. L’enlaidissement universel du monde urbanisé accompagne les mutations résidentielles, réservant la beauté des lieux habités à une minorité privilégiée. Outre leurs dimensions économiques et écologiques, les changements affectant démographie et habitat n’appellent-ils pas aussi un questionnement esthétique ?

Depuis quelques années, le « dividende démographique » est la coqueluche des économistes du développement frappés par la concomitance entre la croissance économique et une structure de la population telle que les classes d’âge actif n’ont à supporter qu’un faible pourcentage de dépendants (enfants en bas âge, personnes âgées). Cela expliquerait la réussite économique de l’Asie et laisserait augurer de celle à venir de l’Afrique où va s’ouvrir une fenêtre d’opportunité. Ce raisonnement par analogie pèche cependant sur un point essentiel : il n’intègre pas la dimension culturelle se référant à un homo economicus universel. Il occulte aussi le fait que le dividende démographique ne peut se réaliser que dans un contexte économique favorable à la création d’emplois. Ce n’est pas le cas dans les économies rentières de la plupart des États africains, économies peu diversifiées incapables de répondre à la demande croissante des classes jeunes. À la différence de l’Asie qui a construit son développement sur l’industrie, le secteur manufacturier stagne depuis 1970 en Afrique subsaharienne autour de 8 à 9 % du PIB. Or, dans ce continent de la jeunesse (41 % de moins de 15 ans contre 16 % en Europe), onze à douze millions de jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail, alors qu’il n’est créé, selon le FMI, que trois millions d’emplois dans le secteur moderne. L’informel sert d’amortisseur social mais ne peut constituer qu’un palliatif. Les « émeutes de la faim » qui ont frappé quelques grandes villes en 2008 et 2010 pourraient n’être que des signes avant-coureurs d’embrasements d’une tout autre ampleur.

Quelles que soient les voies empruntées pour appréhender les grands défis posés à l’humanité, qu’il s’agisse de l’avenir de la planète bleue, du développement durable, des enjeux géopolitiques mondiaux ou simplement de la vie quotidienne, toutes se croisent au carrefour de la démographie.

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