Alors que la Convention démocrate vient de débuter à Chicago, Kamala Harris ne devrait arriver que jeudi pour être officiellement investie en tant que candidate face à Donald Trump pour la présidentielle américaine. L’occasion pour l’actuelle vice-présidente d’afficher sa stratégie de politique internationale, dominée par le conflit entre Israël et le Hamas.
Durant son discours à la Convention démocrate, les Américains et les observateurs auront surement un aperçu de la politique internationale que mènera Kamala Harris si elle est élue. La vice-présidente des USA, qui va être investie officiellement candidate pour le camp démocrate à l’élection présidentielle jeudi prochain, a acquis son expérience auprès de Joe Biden.
Lorsque Joe Biden a sélectionné Kamala Harris, cette dernière n’avait aucune expérience internationale. Cela n’avait pas d’importance puisque le président en avait depuis quatre ans. Kamala Harris était cantonnée dans une rôle de messagère de la politique présidentielle. Elle a toutefois su affirmer son empathie envers la population palestinienne de Gaza. Si Kamala Harris s’est formée aux côtés de Joe Biden, elle s’est également préparée auprès de Philip Gordon, son conseiller en relations internationales.
Il est d’ailleurs un spécialiste renommé à Washington. Philip Gordon a été conseiller pour les dossiers européens dans l’administration Clinton. Il a ensuite étendu son rôle au Moyen-Orient sous Barack Obama. On le surnomme « l’européaniste » en raison de l’intérêt qu’il porte aux Vieux Continent, et tout particulièrement à la France. Philip Gordon a séjourné dans l’Hexagone lors d’un échange d’étudiants avec l’Université de Tours et a rédigé sa thèse sur la politique de défense du général de Gaulle. Il a également traduit en anglais un livre de Nicolas Sarkozy. S’il maintient son rôle dans une éventuelle administration Harris, Philip Gordon apporterait un regard neuf sur les relations possibles entre les Etats-Unis et l’Europe.